Wild Flag
Wild Flag |
Label :
Merge |
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Parfois tout semble perdu. Notre groupe favori met un terme à sa carrière et on se retrouve comme un con, avec rien à se mettre sous la dent. C'est comme ça que j'ai vécu la fin de l'aventure Sleater Kinney en 2006. J'ai attendu un moment, puis encore, mais rien ne venait. Pire, Carry Brownstein se mettait devant la caméra (Portlandia) et là, je me disais que pour la revoir avec une guitare c'était mort. Cinq années d'absence pendant lesquelles elle avouait, elle-même, ne pas avoir ressenti l'envie de toucher à sa guitare.
Et bien non !
En 2011 sort l'album éponyme de Wild Flag, son nouveau groupe qu'elle étrenne avec Janet Weiss à la batterie (ex Sleater Kinney), Mary Timony (ex Helium) et Rebecca Cole (ex Minders). On pourrait croire qu'il s'agit d'un 'nouveau' Sleater Kinney et effectivement, la voix et le son de guitare de Cary Brownstein ainsi que la batterie de Weiss pourraient nous le laisser croire, mais tout sonne différent. Il n'y a plus ce duo de voix, comme avant entre Carry et Corin Tucker. Il y a des titres chantés par Cary ("Romance", "Boom", "Race Horse"...), et d'autres chantés par Mary ("Electric Band", "Glass Tambourine"...).
Finies également les envolées lyriques de Tucker qui laissent place à la douce voix de Mary Timony sur des balades qui ressemblent à des surf songs. Wild Flag a su gagner son identité propre. Tout parait facile, les chansons s'enchainent avec une aisance désarmante. Les parties de synthé semblent jouées d'un seul doigt à la manière d'un Johnny Ramone en jupon, c'est sans doute le cas, mais le tout donne un album qui nous file la banane pour la journée. 10 titres comme un concentré de vitamines que je recommande par ces jours de pluie.
Et bien non !
En 2011 sort l'album éponyme de Wild Flag, son nouveau groupe qu'elle étrenne avec Janet Weiss à la batterie (ex Sleater Kinney), Mary Timony (ex Helium) et Rebecca Cole (ex Minders). On pourrait croire qu'il s'agit d'un 'nouveau' Sleater Kinney et effectivement, la voix et le son de guitare de Cary Brownstein ainsi que la batterie de Weiss pourraient nous le laisser croire, mais tout sonne différent. Il n'y a plus ce duo de voix, comme avant entre Carry et Corin Tucker. Il y a des titres chantés par Cary ("Romance", "Boom", "Race Horse"...), et d'autres chantés par Mary ("Electric Band", "Glass Tambourine"...).
Finies également les envolées lyriques de Tucker qui laissent place à la douce voix de Mary Timony sur des balades qui ressemblent à des surf songs. Wild Flag a su gagner son identité propre. Tout parait facile, les chansons s'enchainent avec une aisance désarmante. Les parties de synthé semblent jouées d'un seul doigt à la manière d'un Johnny Ramone en jupon, c'est sans doute le cas, mais le tout donne un album qui nous file la banane pour la journée. 10 titres comme un concentré de vitamines que je recommande par ces jours de pluie.
Parfait 17/20 | par Palikao |
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