The Deepsea Goes
Oraoneiroi |
Label :
Transnational Debate |
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Quand certains s'échinent à donner des titres longs, insignifiants, ou au contraire trop explicites, d'autres font dans la simplicité, donnant une thématique générale à l'album, comme l'ami Miossec et ses Chansons Ordinaires sorties il y a quelques mois.
Rien à voir ici avec le Brestois, The Deepsea Goes assène avec Oraoneiroi onze salves, onze brulots ra(va)geurs, teintés d'une déprime latente. Pourquoi je vous parlais des albums à thématique ? Eh bien ici, la totalité des titres commence par un "There Is No", décliné dans tous les sens.
"The Is No Up", sa voix caverneuse, et ses explosions, les riffs répétés de "There Is No Space", le tout s'enchaîne sans discontinuer, dépassant rarement les deux minutes, mais pourquoi faire plus long quand tout est dit en 1mn32 ("There Is No Home") ? Les titres rivalisent d'ingéniosité rythmique, de surprises rythmiques en cassures noisy, une guitare s'égosille pour reprendre une chevauchée presque pop (presque), un lyrisme malsain, des riffs presque stoner ("There Is No Light", apothéose de l'album en un peu plus de quatre minutes). Une énergie brute sans cesse renouvelée, un condensé de punk-noise tout en rupture, sans oublier de commettre des mélodies imparables ("There Is No End"), exécuter dans l'urgence.
La petite demi-heure passe à une telle vitesse, que l'envie de le remettre tout de suite est plu forte que le reste, histoire de saisir toutes les subtilités, décrypter les breaks, comprendre comment on peut produire un tel album, sans fausses notes, une réussite totale.
Rien à voir ici avec le Brestois, The Deepsea Goes assène avec Oraoneiroi onze salves, onze brulots ra(va)geurs, teintés d'une déprime latente. Pourquoi je vous parlais des albums à thématique ? Eh bien ici, la totalité des titres commence par un "There Is No", décliné dans tous les sens.
"The Is No Up", sa voix caverneuse, et ses explosions, les riffs répétés de "There Is No Space", le tout s'enchaîne sans discontinuer, dépassant rarement les deux minutes, mais pourquoi faire plus long quand tout est dit en 1mn32 ("There Is No Home") ? Les titres rivalisent d'ingéniosité rythmique, de surprises rythmiques en cassures noisy, une guitare s'égosille pour reprendre une chevauchée presque pop (presque), un lyrisme malsain, des riffs presque stoner ("There Is No Light", apothéose de l'album en un peu plus de quatre minutes). Une énergie brute sans cesse renouvelée, un condensé de punk-noise tout en rupture, sans oublier de commettre des mélodies imparables ("There Is No End"), exécuter dans l'urgence.
La petite demi-heure passe à une telle vitesse, que l'envie de le remettre tout de suite est plu forte que le reste, histoire de saisir toutes les subtilités, décrypter les breaks, comprendre comment on peut produire un tel album, sans fausses notes, une réussite totale.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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