Spacehog
The Chinese Album |
Label :
Reprise |
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Si Spacehog a connu un très beau succès, mérité, avec le single "In The Meantime", il faut avouer que leur premier album était beaucoup trop irrégulier et trop peu original pour réellement réussir à leur donner un certain intérêt. Alors oui, on pouvait piocher à gauche, à droite, quelques morceaux dignes d'intérêts, mais rapidement oubliables et jetables. Resident Alien est un album moyen, sans réel intérêt, si ce n'est pour les férus d'histoire musicale et les collectionneurs. Pourtant, on sent que le groupe possède le potentiel pour réellement obtenir un succès durable.
Le groupe aussi a cette impression, apparemment, c'est pour cette raison qu'il décide dans un premier temps d'un projet particulièrement ambitieux pour son second album. Combiner un film au script rock'n'roll (un groupe se rend à Hong Kong et se retrouve confronter à de nombreuses péripéties) à une bande son retraçant l'histoire. Une sorte d'opéra rock des années 90. Hors, le groupe est forcé de se rendre à l'évidence. La bande-son ne s'accorde pas avec un script fourre-tout, comme en juge Langdon, et l'opéra-rock, c'était déjà ringard depuis près de vingt ans ... Le projet est alors rapidement abandonné, mais des chutes sont conservés pour apparaitre et composer majoritairement un album simple, sans film l'accompagnant.
Le résultat est un album assez bancal, mais excessivement attachant. Les petits problèmes de studio concernant le film n'ont pas entaché la qualité du groupe et les morceaux sont bien plus inspirés et variés qu'auparavant. Abandon le côté sautillant du glam sur un grand nombre de morceaux, hormis sur le très speed "Captain Freeman", le groupe conserve principalement de celui-ci les manières dans la voix toujours au point de Royston Langdon, ainsi que le côté music hall emprunté à Bowie principalement. Les influences Slade sont mises de côtés pour embrasser plus globalement le rock alternatif comme sur "Almond Kisses", en duo avec Michael Stipe, à la basse prégnante et aux guitares rugissant avec mesures. On remarque aussi que la qualité d'écriture du groupe, que ce soit les paroles comme la musique, s'améliore depuis le premier opus et si l'album n'est pas un chef d'oeuvre de finesse pop, il est en tout cas moins simpliste que Resident Alien, avec des petites perles comme "Carry On" ou "Lucy's Shoes".
Le groupe risque même une certaine expérimentation sur les morceaux d'ouverture ("One Of Theses Days") et de cloture ("Beautiful Girl"), s'éloignant plus radicalement du glam.
Plus hétérogène et plus aventureux, tout en étant plus maitrisé sur le plan des compositions, The Chinese Album est un album méconnu qui ne demande qu'à être réécouté pour ne pas manquer une page dispensable mais attachante du rock alternatif des 90's.
Le groupe aussi a cette impression, apparemment, c'est pour cette raison qu'il décide dans un premier temps d'un projet particulièrement ambitieux pour son second album. Combiner un film au script rock'n'roll (un groupe se rend à Hong Kong et se retrouve confronter à de nombreuses péripéties) à une bande son retraçant l'histoire. Une sorte d'opéra rock des années 90. Hors, le groupe est forcé de se rendre à l'évidence. La bande-son ne s'accorde pas avec un script fourre-tout, comme en juge Langdon, et l'opéra-rock, c'était déjà ringard depuis près de vingt ans ... Le projet est alors rapidement abandonné, mais des chutes sont conservés pour apparaitre et composer majoritairement un album simple, sans film l'accompagnant.
Le résultat est un album assez bancal, mais excessivement attachant. Les petits problèmes de studio concernant le film n'ont pas entaché la qualité du groupe et les morceaux sont bien plus inspirés et variés qu'auparavant. Abandon le côté sautillant du glam sur un grand nombre de morceaux, hormis sur le très speed "Captain Freeman", le groupe conserve principalement de celui-ci les manières dans la voix toujours au point de Royston Langdon, ainsi que le côté music hall emprunté à Bowie principalement. Les influences Slade sont mises de côtés pour embrasser plus globalement le rock alternatif comme sur "Almond Kisses", en duo avec Michael Stipe, à la basse prégnante et aux guitares rugissant avec mesures. On remarque aussi que la qualité d'écriture du groupe, que ce soit les paroles comme la musique, s'améliore depuis le premier opus et si l'album n'est pas un chef d'oeuvre de finesse pop, il est en tout cas moins simpliste que Resident Alien, avec des petites perles comme "Carry On" ou "Lucy's Shoes".
Le groupe risque même une certaine expérimentation sur les morceaux d'ouverture ("One Of Theses Days") et de cloture ("Beautiful Girl"), s'éloignant plus radicalement du glam.
Plus hétérogène et plus aventureux, tout en étant plus maitrisé sur le plan des compositions, The Chinese Album est un album méconnu qui ne demande qu'à être réécouté pour ne pas manquer une page dispensable mais attachante du rock alternatif des 90's.
Sympa 14/20 | par Bona |
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