Spacehog
Resident Alien |
Label :
Elektra |
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Honteusement référencé, Spacehog est un groupe qui ne cache pas son amour du Glam, de Bowie et des boots à paillette, alliés à des mélodies sucrées au possible. Alliant ces références avec un esprit très 90's, Spacehog réussira à se faire une place au soleil avec cet album, Resident Alien.
Anthony Langdon, originaire de Leeds, rencontre un autre leodiensian (Oui, je suis allé cherché sur Internet) dans un café de New York, Johnny Cragg. Les deux s'entendent très bien au premier contact, et, touchant tous deux à la musique, décident de former un groupe. Ils recrutent rapidement un des principaux attraits du groupe, le jeune frère de Langdon, Royston. Chanteur maniériste, à la frontière d'une Axl Rose apaisé et de David Bowie, le jeune homme possède une puissance vocale très intéressante. Il ne faut cependant pas oublier les autres musiciens, parfaitement au point. Servi par une production au poil, que certains qualifieraient de trop lisse, le groupe publie son premier album en 1995. Resident Alien deviendra un hit assez rapidement, obtenant un disque d'or aux USA et en réalisant des ventes très encourageantes pour un groupe aussi récent.
Où se trouve donc la raison de ce succès ? Du glam en plein milieu de la Britpop et à la sortie du grunge ? Cela semble surprenant et ça l'est. Il faut cependant comprendre qu'au coeur de la Britpop, un groupe invoquant le tutelage de Bolan ne peut que percer. Follower plus pop que Suede, Spacehog grappille quelque exposition en jouant sur son public. Mais l'arme massive de la fratrie Langdon et de ses amis se révèle être une chanson parfaitement composée. "In The Meantime", archétype du OHW dominant, triomphant et éphémère, résonne néanmoins toujours autant dans les esprits. D'une douceur contrastant avec le mur de guitare du refrain, les couplets s'enchainent comme des caresses avant l'explosion de bonheur d'un refrain à la fois fédérateur, naïfs et véritable déclaration d'amour au monde.
Ce morceau étant inattaquable, on peut se demander comment le succès n'a pu être que si éphémère. Il faut croire qu'"In The Meantime" n'est à jamais destiné qu'à être un coup magistral esseulé. En effet, même si l'album tient la route, rien de très mémorable. Il y a des très bons morceaux punchy, mais peu originaux ("Cruel To Be Kind", "The Last Dictator"), des ballades frigides et ennuyeuses ("Ship Wrecked", "Only a Few"), du glam-punk de bonne facture, mais de bas-étage ("Spacehog", "Space Is The Place") et des plagiats ("Starside" ... "Starman" ... coincidence, je ne crois pas)
Heureusement, le folk glam de "To be A Millionaire ... Was it Likely?" redonne un peu de teneur à cet album qui se révèle particulièrement light, tout comme le côté instrumental débridé de "Zeroes".
L'album ne se révèle cependant pas à la hauteur de "In The Meantime". Celui-ci est tellement facile et oubliable que vous y trouverez certainement un morceau susceptible d'accrocher votre attention, mais n'attendez pas beaucoup plus.
Anthony Langdon, originaire de Leeds, rencontre un autre leodiensian (Oui, je suis allé cherché sur Internet) dans un café de New York, Johnny Cragg. Les deux s'entendent très bien au premier contact, et, touchant tous deux à la musique, décident de former un groupe. Ils recrutent rapidement un des principaux attraits du groupe, le jeune frère de Langdon, Royston. Chanteur maniériste, à la frontière d'une Axl Rose apaisé et de David Bowie, le jeune homme possède une puissance vocale très intéressante. Il ne faut cependant pas oublier les autres musiciens, parfaitement au point. Servi par une production au poil, que certains qualifieraient de trop lisse, le groupe publie son premier album en 1995. Resident Alien deviendra un hit assez rapidement, obtenant un disque d'or aux USA et en réalisant des ventes très encourageantes pour un groupe aussi récent.
Où se trouve donc la raison de ce succès ? Du glam en plein milieu de la Britpop et à la sortie du grunge ? Cela semble surprenant et ça l'est. Il faut cependant comprendre qu'au coeur de la Britpop, un groupe invoquant le tutelage de Bolan ne peut que percer. Follower plus pop que Suede, Spacehog grappille quelque exposition en jouant sur son public. Mais l'arme massive de la fratrie Langdon et de ses amis se révèle être une chanson parfaitement composée. "In The Meantime", archétype du OHW dominant, triomphant et éphémère, résonne néanmoins toujours autant dans les esprits. D'une douceur contrastant avec le mur de guitare du refrain, les couplets s'enchainent comme des caresses avant l'explosion de bonheur d'un refrain à la fois fédérateur, naïfs et véritable déclaration d'amour au monde.
Ce morceau étant inattaquable, on peut se demander comment le succès n'a pu être que si éphémère. Il faut croire qu'"In The Meantime" n'est à jamais destiné qu'à être un coup magistral esseulé. En effet, même si l'album tient la route, rien de très mémorable. Il y a des très bons morceaux punchy, mais peu originaux ("Cruel To Be Kind", "The Last Dictator"), des ballades frigides et ennuyeuses ("Ship Wrecked", "Only a Few"), du glam-punk de bonne facture, mais de bas-étage ("Spacehog", "Space Is The Place") et des plagiats ("Starside" ... "Starman" ... coincidence, je ne crois pas)
Heureusement, le folk glam de "To be A Millionaire ... Was it Likely?" redonne un peu de teneur à cet album qui se révèle particulièrement light, tout comme le côté instrumental débridé de "Zeroes".
L'album ne se révèle cependant pas à la hauteur de "In The Meantime". Celui-ci est tellement facile et oubliable que vous y trouverez certainement un morceau susceptible d'accrocher votre attention, mais n'attendez pas beaucoup plus.
Passable 11/20 | par Bona |
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