Michel Cloup (Duo)
Notre Silence |
Label :
Michel Cloup Self Release |
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Ce type là a le don pour parler de lui, et en même temps pour parler de moi. & je pense que tout le monde doit se dire la même chose en écoutant ce disque. Ou alors j'ai réellement un problème.
L'appropriation se fait dès la première courte piste, ou il nous susurre 'mon histoire, notre histoire...' Forcément, il nous met à contribution, on s'identifie, on ressent plus qu'on écoute ses textes, avec façon tellement personnelle de mêler le parler & le chanter, une sorte de lecture intime, subtilement mise en musique a l'aide de guitares, d'une batterie tellement discrète, tellement offensive... C'est aussi ça la grande force de ce disque, laisser la part belle à la musique, le texte ne prend pas toute la place, les samples grésillant en guise de break ("notre silence"), les avalanches noises, en totale adéquation avec les textes, la violence contenue de "L'Enfant", qui se perce un fois qu'il l'a laissée partir...Un soulagement? Une torture? Le meilleur titre de l'album, assurément.
On le croit aisément quand il dit que pour lui, 1991 n'est pas l'année de Nevermind, plutôt celle de Spiderland, tant certaines structures rappelle le groupe de Louisville.
Avec des mots simples il se livre, ou fait bien semblant, avec ce phrasé encore une fois tellement personnel, tellement reconnaissable aussi, à la fois plein d'espoir et d'idées noires, dans "Plusieurs Fois Cette Après Midi" notamment, ou la sublimation du quotidien ( 'Nous n'aurions pas parlé politique, ni poésie, juste des questions pratiques') Je ne vois pas quoi dire de plus, ni comment le dire autrement.
Un album qui s'écoute comme un plaisir solitaire, qui s'écoule comme un pan de vie, entre rêve & réalité, un état proche de la mélancolie, sur la tangente forcément,comme le résume si bien "Avant La Fin" : 'Je ne sais plus/si c'est toi qui est partie/ ou moi qui suis resté'
Il empile des chaises, il vide des boîtes, Notre Silence fera aussi partie de notre quotidien, en tout cas du mien.
Il en fait d'ailleurs déjà partie, sans le savoir.
L'appropriation se fait dès la première courte piste, ou il nous susurre 'mon histoire, notre histoire...' Forcément, il nous met à contribution, on s'identifie, on ressent plus qu'on écoute ses textes, avec façon tellement personnelle de mêler le parler & le chanter, une sorte de lecture intime, subtilement mise en musique a l'aide de guitares, d'une batterie tellement discrète, tellement offensive... C'est aussi ça la grande force de ce disque, laisser la part belle à la musique, le texte ne prend pas toute la place, les samples grésillant en guise de break ("notre silence"), les avalanches noises, en totale adéquation avec les textes, la violence contenue de "L'Enfant", qui se perce un fois qu'il l'a laissée partir...Un soulagement? Une torture? Le meilleur titre de l'album, assurément.
On le croit aisément quand il dit que pour lui, 1991 n'est pas l'année de Nevermind, plutôt celle de Spiderland, tant certaines structures rappelle le groupe de Louisville.
Avec des mots simples il se livre, ou fait bien semblant, avec ce phrasé encore une fois tellement personnel, tellement reconnaissable aussi, à la fois plein d'espoir et d'idées noires, dans "Plusieurs Fois Cette Après Midi" notamment, ou la sublimation du quotidien ( 'Nous n'aurions pas parlé politique, ni poésie, juste des questions pratiques') Je ne vois pas quoi dire de plus, ni comment le dire autrement.
Un album qui s'écoute comme un plaisir solitaire, qui s'écoule comme un pan de vie, entre rêve & réalité, un état proche de la mélancolie, sur la tangente forcément,comme le résume si bien "Avant La Fin" : 'Je ne sais plus/si c'est toi qui est partie/ ou moi qui suis resté'
Il empile des chaises, il vide des boîtes, Notre Silence fera aussi partie de notre quotidien, en tout cas du mien.
Il en fait d'ailleurs déjà partie, sans le savoir.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Lok |
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