Puscifer
V Is For Vagina |
Label :
Sony |
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Autant être clair de suite : on peut très bien aimer Tool et A Perfect Circle et ne pas supporter Puscifer plus de cinq minutes. Cela dit, la réciproque est vrai.
Lorsque j'écoute V Is For Vagina, je me demande ce que je peux bien trouver à cet album, et même ce que des milliers d'auditeurs ont bien pu lui trouver. De prime abord, ça sonne anecdotique, l'artiste qui se fait plaisir en occupant ses quelques loisirs. Si j'ai ce sentiment, c'est parce que tout se joue ici dans le feutré, le calme et la douceur des arrangements subtils. Les morceaux ne dévoilent leur véritable saveur qu'au fil d'écoutes plus approfondies, en laissant à l'album le temps d'installer ses ambiances minimalistes.
Il faut dire que si l'on s'attend à de belles envolées vocales, c'est la déception assurée. Il marmonne le Maynard ! Et si "Queen B." peut presque apparaître comme rythmé, voire dansant, le tempo chute bien vite dans la jolie neurasthénie. On appréciera l'acoustique de "Momma Sed", doté d'une belle mélodie, la tension sournoise de "Drunk With Power" et "Trekka", ou encore "The Undertaker", sans doute le morceau qui se rapprocherait le plus d'A Perfect Circle. "Indigo Children" se la joue électro rock pour bar lounge alors que passent quand même quelques compositions beaucoup plus anecdotiques. Je pense au très dispensable "Vagina Mine", ou encore à "Sour Grapes" qui ressemble à un plagiat de Massive Attack.
L'album s'achève sur une vraie mélodie toolienne, mais version piano bar, "Rev 22 : 20", et ça fait du bien parce que ce V Is For Vagina laisse trop une sensation de "peu mieux faire", voire de "doit mieux faire" compte tenu du pedigree. Le genre d'album a durée de vie limitée, le temps d'une soirée, d'un été pour les plus persistants, mais vraiment pas de quoi se relever la nuit.
Lorsque j'écoute V Is For Vagina, je me demande ce que je peux bien trouver à cet album, et même ce que des milliers d'auditeurs ont bien pu lui trouver. De prime abord, ça sonne anecdotique, l'artiste qui se fait plaisir en occupant ses quelques loisirs. Si j'ai ce sentiment, c'est parce que tout se joue ici dans le feutré, le calme et la douceur des arrangements subtils. Les morceaux ne dévoilent leur véritable saveur qu'au fil d'écoutes plus approfondies, en laissant à l'album le temps d'installer ses ambiances minimalistes.
Il faut dire que si l'on s'attend à de belles envolées vocales, c'est la déception assurée. Il marmonne le Maynard ! Et si "Queen B." peut presque apparaître comme rythmé, voire dansant, le tempo chute bien vite dans la jolie neurasthénie. On appréciera l'acoustique de "Momma Sed", doté d'une belle mélodie, la tension sournoise de "Drunk With Power" et "Trekka", ou encore "The Undertaker", sans doute le morceau qui se rapprocherait le plus d'A Perfect Circle. "Indigo Children" se la joue électro rock pour bar lounge alors que passent quand même quelques compositions beaucoup plus anecdotiques. Je pense au très dispensable "Vagina Mine", ou encore à "Sour Grapes" qui ressemble à un plagiat de Massive Attack.
L'album s'achève sur une vraie mélodie toolienne, mais version piano bar, "Rev 22 : 20", et ça fait du bien parce que ce V Is For Vagina laisse trop une sensation de "peu mieux faire", voire de "doit mieux faire" compte tenu du pedigree. Le genre d'album a durée de vie limitée, le temps d'une soirée, d'un été pour les plus persistants, mais vraiment pas de quoi se relever la nuit.
Pas mal 13/20 | par Arno Vice |
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