Puscifer
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Puscifer Entertainment |
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"Twin Peaks in the desert", où comment M.J. Keenan, leader des cultes mais improductifs Tool, et du défunt Perfect Circle décrit de lui-même cet album, sorti un peu dans l'anonymat général. On ne peut pas en vouloir aux nombreux admirateurs de l'artiste, échaudés suite à la blague de mauvais goût qu'il nous avait pondu lors de V for Vagina, premier album de cette entité qu'il codirige avec Danny Lohner des Nine Inch Nails.
Pourtant, cette suite n'a de blague que sa pochette, volontairement hideuse et décalée par rapport au contenu de l'album, la musique étant un retour bienvenu aux structures mélodiques à la fois complexes mais perméables auxquelles il nous avait habitué avec son cercle parfait.
Vu la cadence productive de l'artiste, comparable à des bonnes nouvelles dans un journal télévisé français, on ne boudera pas notre plaisir en retrouvant la voix pure, sans transformations à outrances de MJK, qui est ici souvent accompagnée par les mélopées de la mignonne petite anglaise Carina Round. Les deux chants se marient d'ailleurs à merveille et font ressortir de véritables moments de bravoure où l'auto description de Keenan citée plus haut prend tout son sens (Green Valley et Tumbleweed en tête).
La diversité des ambiances industrielles et des instruments disséminés tout au long de l'album (violence aigre douce sur Telling Ghosts, grosse machine industrielle sur Toma, ambiances éthérées sur Monsoons et Oceans) fait sa force comme sa faiblesse. Certains lui reprocheront de trop s'éparpiller dans des morceaux sans buts, sans point d'orgue. Mais n'est ce pas là la description d'un voyage dans le désert ? Et puis, malgré son statut de culte mérité, la série Twin Peaks accusait elle aussi les mêmes travers.
Non, ce qui a du sens ici est la beauté artistique qui se dégage de l'objet et une maîtrise quasi parfaite grâce à des musiciens expérimentés à la créativité infinie. Aucune démonstration, seulement des sentiments profondément humains qui feront tantôt taper du pied (Man Overboard et le morceau titre remplissent à merveille ce rôle), tantôt s'envoler l'auditeur vers des contrées dont la beauté s'apprécie mieux sous substances illicites.
En attendant le prochain Tool, Maynard a bien fait de sortir cet enregistrement de sa cave à vins personnelle. Un bon cru, pas forcément long en bouche, mais à la robe et au goût exquis, qui réchauffera le cœur de tout amateur d'Art rock en cette fin d'année.
Pourtant, cette suite n'a de blague que sa pochette, volontairement hideuse et décalée par rapport au contenu de l'album, la musique étant un retour bienvenu aux structures mélodiques à la fois complexes mais perméables auxquelles il nous avait habitué avec son cercle parfait.
Vu la cadence productive de l'artiste, comparable à des bonnes nouvelles dans un journal télévisé français, on ne boudera pas notre plaisir en retrouvant la voix pure, sans transformations à outrances de MJK, qui est ici souvent accompagnée par les mélopées de la mignonne petite anglaise Carina Round. Les deux chants se marient d'ailleurs à merveille et font ressortir de véritables moments de bravoure où l'auto description de Keenan citée plus haut prend tout son sens (Green Valley et Tumbleweed en tête).
La diversité des ambiances industrielles et des instruments disséminés tout au long de l'album (violence aigre douce sur Telling Ghosts, grosse machine industrielle sur Toma, ambiances éthérées sur Monsoons et Oceans) fait sa force comme sa faiblesse. Certains lui reprocheront de trop s'éparpiller dans des morceaux sans buts, sans point d'orgue. Mais n'est ce pas là la description d'un voyage dans le désert ? Et puis, malgré son statut de culte mérité, la série Twin Peaks accusait elle aussi les mêmes travers.
Non, ce qui a du sens ici est la beauté artistique qui se dégage de l'objet et une maîtrise quasi parfaite grâce à des musiciens expérimentés à la créativité infinie. Aucune démonstration, seulement des sentiments profondément humains qui feront tantôt taper du pied (Man Overboard et le morceau titre remplissent à merveille ce rôle), tantôt s'envoler l'auditeur vers des contrées dont la beauté s'apprécie mieux sous substances illicites.
En attendant le prochain Tool, Maynard a bien fait de sortir cet enregistrement de sa cave à vins personnelle. Un bon cru, pas forcément long en bouche, mais à la robe et au goût exquis, qui réchauffera le cœur de tout amateur d'Art rock en cette fin d'année.
Parfait 17/20 | par Palo_santo |
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