Cage The Elephant
Thank You Happy Birthday |
Label :
Relentless |
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Après un premier album éponyme ayant rencontré un certain succès aux USA (dont ils sont originaires) en 2008,Cage The Elephant viennent de franchir un nouveau cap avec Thank You Happy Birthday, leur second opus, en décrochant rien de moins que la première place du Billboard américain, canadien et britannique. La presse outre atlantique en profitant au passage pour les qualifier de "sauveurs" ou de "meilleure révélation", etc. Mais ça, on nous a déjà fait le coup alors voyons ce qu'a concrètement dans le ventre cet album.
Si le premier opus était plutôt guilleret avec quelques tubes frais et groovy qui rappelaient pas mal les Red Hot Chili Peppers et Beck (avec une pincée de Stooges), ce n'est pas le cas de ce nouvel effort.
De premier abord, on lorgne surtout clairement du côté grunge. Il suffit de voir le clip de "Shake Me Down", le premier single, pour s'en persuader. Non seulement le titre est un pur tube mélodique mais la vidéo joue clairement sur la dégaine très "cobainesque" du chanteur, Matt Shultz. Inutile de dire que si tout cela était sorti au milieu des 90's, Cage The Elephant aurait eut droit aux mêmes critiques que les Radish et autres Silverchair en leur temps.
Dans la lignée de "Shake Me Down", on citera également "Always Something", "Aberdeen" ou "Right Before My Eyes", tous irrésistibles mais avec une mention spéciale pour le dernier cité qui est tout simplement un des plus gros tubes "à l'ancienne" de l'année. Une version acoustique tout aussi réussie se trouve d'ailleurs sur la même plage que "Flow", le morceau de clôture.
Difficile de ne pas succomber à cette facette de CTE assez peu connue jusque là. Cependant, le quintette du Kentucky explore d'autres contrées musicales et c'est également ce qui fait la force de ce disque : sa variété. Il y a la jolie ballade "Rubber Ball", le très garage"2024", mais Cage The Elephant nous dévoile également une étonnante partie de sa personnalité plutôt inattendue, plus sombre, voire carrément vénère, sur les titres "Indy Kidz", "Sabertooth Tiger" et surtout "Sell Yourself".
Ce côté un peu "montagnes russes" de l'album pourrait ne pas plaire à tout le monde mais force est de constater que, quelque soit le style abordé, CTE s'en sort plus que bien.
Thank You Happy Bithday est un disque bourré de références, ce qui fera dire à certains que Cage The Elephant n'a rien inventé – ce qui est vrai- mais cela ne saurait entacher la qualité d'ensemble du disque. Car oui les références sont là, mais elles sont bien digérées et intelligemment utilisées.
Au final, ce second essai est un vrai petit moment de bonheur, parfois quasi jouissif. Alors si vous en avez marre d'essayer de vous persuader que le dernier Radiohead est bien, foncez plutôt sur cet album, cash, sans fioritures et qui fait du bien par où il passe !
Si le premier opus était plutôt guilleret avec quelques tubes frais et groovy qui rappelaient pas mal les Red Hot Chili Peppers et Beck (avec une pincée de Stooges), ce n'est pas le cas de ce nouvel effort.
De premier abord, on lorgne surtout clairement du côté grunge. Il suffit de voir le clip de "Shake Me Down", le premier single, pour s'en persuader. Non seulement le titre est un pur tube mélodique mais la vidéo joue clairement sur la dégaine très "cobainesque" du chanteur, Matt Shultz. Inutile de dire que si tout cela était sorti au milieu des 90's, Cage The Elephant aurait eut droit aux mêmes critiques que les Radish et autres Silverchair en leur temps.
Dans la lignée de "Shake Me Down", on citera également "Always Something", "Aberdeen" ou "Right Before My Eyes", tous irrésistibles mais avec une mention spéciale pour le dernier cité qui est tout simplement un des plus gros tubes "à l'ancienne" de l'année. Une version acoustique tout aussi réussie se trouve d'ailleurs sur la même plage que "Flow", le morceau de clôture.
Difficile de ne pas succomber à cette facette de CTE assez peu connue jusque là. Cependant, le quintette du Kentucky explore d'autres contrées musicales et c'est également ce qui fait la force de ce disque : sa variété. Il y a la jolie ballade "Rubber Ball", le très garage"2024", mais Cage The Elephant nous dévoile également une étonnante partie de sa personnalité plutôt inattendue, plus sombre, voire carrément vénère, sur les titres "Indy Kidz", "Sabertooth Tiger" et surtout "Sell Yourself".
Ce côté un peu "montagnes russes" de l'album pourrait ne pas plaire à tout le monde mais force est de constater que, quelque soit le style abordé, CTE s'en sort plus que bien.
Thank You Happy Bithday est un disque bourré de références, ce qui fera dire à certains que Cage The Elephant n'a rien inventé – ce qui est vrai- mais cela ne saurait entacher la qualité d'ensemble du disque. Car oui les références sont là, mais elles sont bien digérées et intelligemment utilisées.
Au final, ce second essai est un vrai petit moment de bonheur, parfois quasi jouissif. Alors si vous en avez marre d'essayer de vous persuader que le dernier Radiohead est bien, foncez plutôt sur cet album, cash, sans fioritures et qui fait du bien par où il passe !
Très bon 16/20 | par Billyjoe |
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