The Keys
Long Time No Sea |
Label :
Another |
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The Keys... Encore un groupe de rock estampillé découverte du mois ? Pas du tout, il s'agit là d'un bonhomme solitaire exilé au Canada depuis 2006, que l'on nommera Boris mais dont la solitude n'est qu'apparence ...
Long Time No Sea est ce qu'on peut appeler un 'Road-Album', ou tout simplement un road trip. Enregistré à la Guadeloupe, aux Etats-Unis & au Canada, cet album s'est fait au gré des différentes rencontres, des enregistrements dans des endroits plus ou moins douteux. Le titre Long Time No Sea, référence évidente à l'expression "long time no see", colle parfaitement à ce disque. Je parlais de solitude , mais c'est plus de quarante musiciens qui participe à ce disque, disque qui parait vraiment fait au plaisir, sans l'embarras d'un schéma de chanson préformatée.
Le résultat ? Un recueil de chansons à tiroirs, aux arrangements foisonneux, surprenants, créant un suspens musical à chaque titre, attendant impatiamment pour découvrir à quelle(s) sauce(s) le prochain morceau va être arrangé. Alors on pense parfois à Devandra Banhart ("The End Of Me") parfois à un Beirut sous LSD ("Where is My Miracle ?") Les Caraïbes se battent avec le Klezmer ( le génial "Too Dark To Read"), flirtant même parfois avec le reggae ("Next To Nothing"). Boris & ses compagnons de fortune ouvrent des portes (celle de la perception?) sans jamais les refermer, voguant de surprises en émerveillements. Il arrive malgré tout à garder son identité propre, en partie grâce à sa voix chaude, à cet esprit de partage évident et extrêmement communicatif.
Un album de vacances en somme, une soirée diapo auditive, sans les clichés de tata Jeanne posant devant les pyramides, qu'elles soient de Gizeh ou du Louvres.
Long Time No Sea est ce qu'on peut appeler un 'Road-Album', ou tout simplement un road trip. Enregistré à la Guadeloupe, aux Etats-Unis & au Canada, cet album s'est fait au gré des différentes rencontres, des enregistrements dans des endroits plus ou moins douteux. Le titre Long Time No Sea, référence évidente à l'expression "long time no see", colle parfaitement à ce disque. Je parlais de solitude , mais c'est plus de quarante musiciens qui participe à ce disque, disque qui parait vraiment fait au plaisir, sans l'embarras d'un schéma de chanson préformatée.
Le résultat ? Un recueil de chansons à tiroirs, aux arrangements foisonneux, surprenants, créant un suspens musical à chaque titre, attendant impatiamment pour découvrir à quelle(s) sauce(s) le prochain morceau va être arrangé. Alors on pense parfois à Devandra Banhart ("The End Of Me") parfois à un Beirut sous LSD ("Where is My Miracle ?") Les Caraïbes se battent avec le Klezmer ( le génial "Too Dark To Read"), flirtant même parfois avec le reggae ("Next To Nothing"). Boris & ses compagnons de fortune ouvrent des portes (celle de la perception?) sans jamais les refermer, voguant de surprises en émerveillements. Il arrive malgré tout à garder son identité propre, en partie grâce à sa voix chaude, à cet esprit de partage évident et extrêmement communicatif.
Un album de vacances en somme, une soirée diapo auditive, sans les clichés de tata Jeanne posant devant les pyramides, qu'elles soient de Gizeh ou du Louvres.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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