Shoulders
The Fun Never Stops |
Label :
IRS |
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A l'heure où le jeune de base se paraît de jean massacré au cutter, d'un t-shirt prônant le nom de son groupe préféré du moment et d'une coiffure genre "je ne me lave pas les cheveux et c'est mon choix", Shoulders, eux, vont bien à contre-courant.
Avec une coupe (certes nostalgique) qui semble être rester dans les années 80, leur look de redneck ringards qui leur vaudrait d'être choisis pour jouer dans une kermesse de quartier, ces quatre-là n'ont pas peur des préjugés !
La pochette indique clairement pourquoi ils sont là: les jérémiades ne sont pas leur fort et l'important c'est le FUN!!!
Le chanteur possede une voix digne d'un Joe Cocker sorti d'un asile psychiatrique, transformé en chat sauvage ! Côté musical : pas de guitares saturées, ni de fûts écrasés sous la puissance, mais des rythmes qui pénètrent sous la peau et qui trottent dans la tête (n'est-ce pas cela l'important? ). Quelques cuivres ici et là pour renforcer la jovialité des chansons sans tomber dans le néo-ska pathétique, à cela s'ajoutent des paroles loin d'être stupides sans pour autant être prise de tête "écorché vif bouleversé et torturé"("In The Likeness Of God" où le chanteur accuse Dieu de faire du favoritisme (???))
Ce disque regorge de riffs entêtants ("Mr. Troll Is Crying", "My Offerings") et se termine en apothéose avec une reprise plutôt sémillante du "Ce n'est qu'un au revoir mon frère".
L'ensemble donne un moyen efficace de lutter contre la morosité et de faire la nique à la médiocrité de ces jours.
Si nous avons tous un disque kitch, j'ai trouvé le mien...
Avec une coupe (certes nostalgique) qui semble être rester dans les années 80, leur look de redneck ringards qui leur vaudrait d'être choisis pour jouer dans une kermesse de quartier, ces quatre-là n'ont pas peur des préjugés !
La pochette indique clairement pourquoi ils sont là: les jérémiades ne sont pas leur fort et l'important c'est le FUN!!!
Le chanteur possede une voix digne d'un Joe Cocker sorti d'un asile psychiatrique, transformé en chat sauvage ! Côté musical : pas de guitares saturées, ni de fûts écrasés sous la puissance, mais des rythmes qui pénètrent sous la peau et qui trottent dans la tête (n'est-ce pas cela l'important? ). Quelques cuivres ici et là pour renforcer la jovialité des chansons sans tomber dans le néo-ska pathétique, à cela s'ajoutent des paroles loin d'être stupides sans pour autant être prise de tête "écorché vif bouleversé et torturé"("In The Likeness Of God" où le chanteur accuse Dieu de faire du favoritisme (???))
Ce disque regorge de riffs entêtants ("Mr. Troll Is Crying", "My Offerings") et se termine en apothéose avec une reprise plutôt sémillante du "Ce n'est qu'un au revoir mon frère".
L'ensemble donne un moyen efficace de lutter contre la morosité et de faire la nique à la médiocrité de ces jours.
Si nous avons tous un disque kitch, j'ai trouvé le mien...
Parfait 17/20 | par Charlie |
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