Deaf Center
Owl Splinters |
Label :
Type |
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Après de beaux albums chacun de leur côté (dernièrement: Flare pour Erik K. Skodvin et le dernier album de Nest pour Otto A. Totland), les deux norvégiens donnent enfin une suite au crépusculaire Pale Ravine sorti en 2005.
Deaf Center maîtrise totalement cet art de construire de longues compositions où le piano et le violoncelle, seuls instruments à bord, s'engouffrent et dérivent lentement vers des tempêtes tétanisantes de beauté obscure ("The Day I Would Neer Have"). Car ce qui intéresse le duo est moins la mélodie de surface que l'exploration de la matière sonore, ce qui donne à entendre une sorte de drone boisé où le violoncelle prend tout l'espace, agonise parfois ("Animal Sacrifice"). Le piano se fait plus discret et n'apparaît que dans les moments d'accalmie pour livrer ses petites douceurs évoquant Erik Satie ("Fiction Dawn").
Un album sublime donc, chez l'excellent label Type qui l'année dernière avait sortis deux autres splendeurs (Going Places des Yellow Swans et Landings de Richard Skelton).
Deaf Center maîtrise totalement cet art de construire de longues compositions où le piano et le violoncelle, seuls instruments à bord, s'engouffrent et dérivent lentement vers des tempêtes tétanisantes de beauté obscure ("The Day I Would Neer Have"). Car ce qui intéresse le duo est moins la mélodie de surface que l'exploration de la matière sonore, ce qui donne à entendre une sorte de drone boisé où le violoncelle prend tout l'espace, agonise parfois ("Animal Sacrifice"). Le piano se fait plus discret et n'apparaît que dans les moments d'accalmie pour livrer ses petites douceurs évoquant Erik Satie ("Fiction Dawn").
Un album sublime donc, chez l'excellent label Type qui l'année dernière avait sortis deux autres splendeurs (Going Places des Yellow Swans et Landings de Richard Skelton).
Excellent ! 18/20 | par Baudruche |
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