Las Robertas
Cry Out Loud |
Label :
Art Fag |
||||
"Ma yé vous assoure, nous n'avons oucun lien avé las hermanas Deal"
Voilà comment elles doivent sûrement se justifier dans leur pays ces quatres filles, on doit bien avoir ce genre d'accent au Costa Rica, non ?
On est quand même en droit de se poser la question, à l'écoute de ce Cry Out Loud, méchant pied de nez au LOL bien connu peut être, hommage passionné aux années 90 sans doute. Lors de leur tournée de reformation, Pavement nous haranguait avec des "Welcome back in 93". Avec cet album de Las Robertas, on est en plein dedans.
Guitares incisives & fuzzées, voix cristallines & flemmardes, les fantômes d'Elastica, des Breeders, & autres filles qui boivent de la bière hantent ce disque. En cannettes tièdes s'il vous plait.
Les dix titres se succèdent sans failles, une avalanches de chansons pop qu'on croirait connaître depuis toujours (à l'instar de Veronica Falls & Yuck), la nostalgie a souvent du bon, on claquerait des mains chez soi ("In Between Buses"), sans crainte du ridicule, on hoche la tête, comme à la première écoute de Pod, un sourire au bord des lèvres qui ne nous quitte pas , on croit reconnaître une intro (les premiers rythmes martelés de "Street Feelings" évoquent un tube des Ronettes) pour mieux nous enivrer dans un bouillon saturé.
elles savent nous prendre la main pour mieux nous entraîner là où elles le veulent, on les suivrait en courant, c'est tellement immédiat, une sorte de coup de foudre noisy ("Ghost Lover") tout y est. Ces voix perdues sous le déluge de guitares, allant parfois flirter avec le punk ( "Damn'92" et sa voix limite enfantine), le xylophone vient à l'encontre des distortions (le magique "V For you")...
Un album empli de nostalgie, à écouter entre The Menace & Last Splash. Si les soeurs Deal avaient des filles, elles se seraient sans nul doute appelées Lola , Mercedes, Monserrat & Ana.
"Ma pouisqué yé vous dit qué nous vénons dé San José ! "
À d'autres les filles, on y croit pas!
Voilà comment elles doivent sûrement se justifier dans leur pays ces quatres filles, on doit bien avoir ce genre d'accent au Costa Rica, non ?
On est quand même en droit de se poser la question, à l'écoute de ce Cry Out Loud, méchant pied de nez au LOL bien connu peut être, hommage passionné aux années 90 sans doute. Lors de leur tournée de reformation, Pavement nous haranguait avec des "Welcome back in 93". Avec cet album de Las Robertas, on est en plein dedans.
Guitares incisives & fuzzées, voix cristallines & flemmardes, les fantômes d'Elastica, des Breeders, & autres filles qui boivent de la bière hantent ce disque. En cannettes tièdes s'il vous plait.
Les dix titres se succèdent sans failles, une avalanches de chansons pop qu'on croirait connaître depuis toujours (à l'instar de Veronica Falls & Yuck), la nostalgie a souvent du bon, on claquerait des mains chez soi ("In Between Buses"), sans crainte du ridicule, on hoche la tête, comme à la première écoute de Pod, un sourire au bord des lèvres qui ne nous quitte pas , on croit reconnaître une intro (les premiers rythmes martelés de "Street Feelings" évoquent un tube des Ronettes) pour mieux nous enivrer dans un bouillon saturé.
elles savent nous prendre la main pour mieux nous entraîner là où elles le veulent, on les suivrait en courant, c'est tellement immédiat, une sorte de coup de foudre noisy ("Ghost Lover") tout y est. Ces voix perdues sous le déluge de guitares, allant parfois flirter avec le punk ( "Damn'92" et sa voix limite enfantine), le xylophone vient à l'encontre des distortions (le magique "V For you")...
Un album empli de nostalgie, à écouter entre The Menace & Last Splash. Si les soeurs Deal avaient des filles, elles se seraient sans nul doute appelées Lola , Mercedes, Monserrat & Ana.
"Ma pouisqué yé vous dit qué nous vénons dé San José ! "
À d'autres les filles, on y croit pas!
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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