Child Abuse
Cut And Run |
Label :
Lovepump United |
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Child Abuse, c'est typiquement le genre de groupes dégénérés que j'affectionne. Un nom tendancieux, une pochette qui frappe, un titre d'album qui claque comme un cran d'arrêt sectionnant une jarretière et un concept musical bien tordu.
La musique justement, comment la définir ? Electro-grind-math-core expérimental ? À la limite oui, mais pas que. Riffs tordus en cascade ("Cut And Run", "Opportunity Zone"), vocaux à l'arrache presque inaudibles, crissements en tout genre, dérapages incontrôlés, structures aléatoires, géométrie variable, une basketteuse anorexique pratiquant le sexe anal avec des nains obèses. Cela pourrait être du grand n'importe quoi, et ça en est peut-être d'ailleurs, mais quelle jouissance ! La fougue ! le sang frais ! Enfin un groupe qui se démarque. La folie est commune mais elle sonne tellement peu souvent vraie !
Côté public, il est clair que Child Abuse s'adresse à la frange la plus dure et que la facilité d'accès n'est pas le premier souci du groupe. De même, en dépit de l'apport très important des machines, cela séduira plutôt les rockeurs les plus ouverts aux trucs free. Ici, pas de tubes ou de refrains dancefloor, on a même l'impression que tout n'est qu'improvisation, partouze dadaïste et pataphysique extrême, à l'image du final terrifiant de "Financial Burdon".
Dérangé, dérangeant, sale et méchant mais jamais bête, sommet de brutalité perverse et étrange, Cut And Run est une baffe d'envergure, une découverte comme l'on en fait trop peu souvent !
La musique justement, comment la définir ? Electro-grind-math-core expérimental ? À la limite oui, mais pas que. Riffs tordus en cascade ("Cut And Run", "Opportunity Zone"), vocaux à l'arrache presque inaudibles, crissements en tout genre, dérapages incontrôlés, structures aléatoires, géométrie variable, une basketteuse anorexique pratiquant le sexe anal avec des nains obèses. Cela pourrait être du grand n'importe quoi, et ça en est peut-être d'ailleurs, mais quelle jouissance ! La fougue ! le sang frais ! Enfin un groupe qui se démarque. La folie est commune mais elle sonne tellement peu souvent vraie !
Côté public, il est clair que Child Abuse s'adresse à la frange la plus dure et que la facilité d'accès n'est pas le premier souci du groupe. De même, en dépit de l'apport très important des machines, cela séduira plutôt les rockeurs les plus ouverts aux trucs free. Ici, pas de tubes ou de refrains dancefloor, on a même l'impression que tout n'est qu'improvisation, partouze dadaïste et pataphysique extrême, à l'image du final terrifiant de "Financial Burdon".
Dérangé, dérangeant, sale et méchant mais jamais bête, sommet de brutalité perverse et étrange, Cut And Run est une baffe d'envergure, une découverte comme l'on en fait trop peu souvent !
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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