Elyas Khan
Blois [Chato D'o] - vendredi 07 mars 2014 |
Elyas Khan n'est pas le frère de Jean François, ni le descendant de Genghis (encore que de ce coté là je sois moins sur de moi); mais l'ancien chanteur des fabuleux Nervous Cabaret. Et en solo alors, qu'est ce que ça donne?
Et bien c'est superbe aussi, que voulez vous avec le talent du bonhomme, et son excentricité absolue, la médiocrité ne doit pas faire partie du champ des possibles. D'abord le terme de solo est exagéré puisqu'il est accompagné de l'excellent batteur et ce soir là souffre douleur Romain Vincente, lequel outre le fait qu'il partage le patronyme d'un des pionniers du rock (oui Gene, c'est une chronique partiellement dédiée aux remarques sans intérêt sur les coïncidences patronymiques) possède un solide sens du swing et de l'improvisation qui lui ont bien été utile ce soir.
Nous apprendrons en effet que suite à une avarie météo à Bayonne, où "il a plu dans la salle" le matériel du maitre Elyas est capricieux ce soir, ce qui va le rendre assez furieux. Il lâchera des trucs du genre "fuck it, if it can sound good let it just be loud" qui pourraient devenir le mantra de groupes punk et s'en prendra de manière assez incompréhensible mais plutôt drôle à son batteur, accusé de vouloir expédier le set le plus vite possible pour aller baiser à plusieurs reprises. Pourtant comme dit plus haut celui-ci se démène pour compenser les problèmes techniques et sans peut être s'en rendre compte, les deux compères livrent un concert assez époustouflant. Probablement pas celui qu'ils avaient prévu de faire, manifestement pas celui qu'ils voulaient faire mais peut être finalement mieux, parce qu'en jouant avec un son plus brut des versions plus dépouillées et partiellement improvisées des chansons, ils atteignent une intensité bruitiste vraiment très marquante, sans perdre pour autant la qualité d'originalité orientale des mélodies.
Du reste ils semblent s'en rendre compte car petit à petit la tension semble décroitre un peu sur scène, sans pour autant que l'intensité musicale ne baisse d'un iota. Chapi chapo les artistes.
Et bien c'est superbe aussi, que voulez vous avec le talent du bonhomme, et son excentricité absolue, la médiocrité ne doit pas faire partie du champ des possibles. D'abord le terme de solo est exagéré puisqu'il est accompagné de l'excellent batteur et ce soir là souffre douleur Romain Vincente, lequel outre le fait qu'il partage le patronyme d'un des pionniers du rock (oui Gene, c'est une chronique partiellement dédiée aux remarques sans intérêt sur les coïncidences patronymiques) possède un solide sens du swing et de l'improvisation qui lui ont bien été utile ce soir.
Nous apprendrons en effet que suite à une avarie météo à Bayonne, où "il a plu dans la salle" le matériel du maitre Elyas est capricieux ce soir, ce qui va le rendre assez furieux. Il lâchera des trucs du genre "fuck it, if it can sound good let it just be loud" qui pourraient devenir le mantra de groupes punk et s'en prendra de manière assez incompréhensible mais plutôt drôle à son batteur, accusé de vouloir expédier le set le plus vite possible pour aller baiser à plusieurs reprises. Pourtant comme dit plus haut celui-ci se démène pour compenser les problèmes techniques et sans peut être s'en rendre compte, les deux compères livrent un concert assez époustouflant. Probablement pas celui qu'ils avaient prévu de faire, manifestement pas celui qu'ils voulaient faire mais peut être finalement mieux, parce qu'en jouant avec un son plus brut des versions plus dépouillées et partiellement improvisées des chansons, ils atteignent une intensité bruitiste vraiment très marquante, sans perdre pour autant la qualité d'originalité orientale des mélodies.
Du reste ils semblent s'en rendre compte car petit à petit la tension semble décroitre un peu sur scène, sans pour autant que l'intensité musicale ne baisse d'un iota. Chapi chapo les artistes.
Excellent ! 18/20 | par To7 |
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