Câlin
Black Chinese II |
Label :
L'Amicale Underground |
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Yugo Solo & Francis Fruits, membres du groupe Rien, ont renouvelé l'expérience du couple, une légère parenthèse, une évasion vers la relation à 2, pour bien marquer cette affection réciproque (en tout bien tout honneur, & pour ne pas troubler les esprits et rassurer grand mère, ils ont pris le doux nom de Câlin).
Little John est dans la place pour ce deuxième essai, & ce deux types sont bien décidés à nous baver sur les rouleaux.
L'introductif "Black chinese (End Titel)" suivi de "Le Foot c'est le pied", ou comment réussir la meilleure doublette de chansons synthétiques de l'année. Commencer un album par un générique de fin, l'idée est grandiose vous en conviendrez comme moi, mais ensuite, réussir à faire passer un morceau comme "Le Foot c'est le pied" tout droit sorti d'une série américaine des 80's, guitares en avant, c'est mecs là, je vous le dis, ils savent mettre leurs couilles sur la table (ou dans un tupperware, mais c'est une autre histoire). À l'instar de Justice qui, avec son Audio Video Disco, reprenait à son compte le pire du hard-fm et de l'électro putassier, ici on a à faire à des hommes de bon goût, on ne demande qu'à entrer nous aussi dans "le Club de la Destinée", hymne 8 bits (plutôt 12, ça sent bon la TR 505!) qui donnerait envie de fouiller le grenier pour y retrouver son vieil Amstrad, ou sa Master System poussiéreuse...
Mais le simple hommage serait trop facile voire simplement casse gueule, ils en font quelque chose de très actuel, rempli de variation, un vrai recueil de morceaux à tiroirs, tous plus synthétique les uns que les autres.
Les titres aux noms hilarants s'enchaînent (Le GaryNumanesque au ralenti "Love Rainbow", le tube discoïde arabisant "Don't Worry Habibi", "No Wave No Surf", rappelant agréablement les slogan de t-shirt du lycée, genre "sauvez un arbre, mangez un castor") l'album se ressent, nous plonge dans un univers duquel on ne veut plus sortir, sinon les pieds devant (ou dans la gueule, mais c'est encore une autre histoire).
"No Wave No Surf" justement, géniale rencontre entre John Carpenter & Mr Oizo, à la fois foutraque et linéaire.
Les synthés ont vraiment la part belle dans cette album, véritable roman photo sans image, déclaration d'amour aux 80's, sans le coté fluo.
"Attentif ensemble", ou comment s'imaginer une battue dans un champs, à la recherche des psylos planqués près des bouses...
En guise de conclusion, une voix susurre des mots tendres ('tu m'fais chier...'), nous relate une expérience, ou parle à quelqu'un, à un répondeur, la voix couverte d'un pseudo proto-funk new wave dépresssif, "Les Filles c'est du chinois" donne une véritable autre gueule à la rupture, à la déception, elle en devient...pathétique et vengeresse à la fois, bien aidée par les toms & les slaps de basse.
Véritable générique de fin après quelques minutes de silence, on aime à décortiquer ensuite ce morceau caché, comme un dernière image après le générique de fin pour courageux qui restent jusqu'au bout, cette bribe de...en est elle vraiment une?. un requiem, un menu de resto, une ode? Va savoir...
Un véritable film de genre, bande originale sans les images, avec des flingues, des motos, et des poursuites... En un mot, un vrai disque de moustachus.
La logique fait bien les choses, cet album sort en plein 'Novembeard'!
Little John est dans la place pour ce deuxième essai, & ce deux types sont bien décidés à nous baver sur les rouleaux.
L'introductif "Black chinese (End Titel)" suivi de "Le Foot c'est le pied", ou comment réussir la meilleure doublette de chansons synthétiques de l'année. Commencer un album par un générique de fin, l'idée est grandiose vous en conviendrez comme moi, mais ensuite, réussir à faire passer un morceau comme "Le Foot c'est le pied" tout droit sorti d'une série américaine des 80's, guitares en avant, c'est mecs là, je vous le dis, ils savent mettre leurs couilles sur la table (ou dans un tupperware, mais c'est une autre histoire). À l'instar de Justice qui, avec son Audio Video Disco, reprenait à son compte le pire du hard-fm et de l'électro putassier, ici on a à faire à des hommes de bon goût, on ne demande qu'à entrer nous aussi dans "le Club de la Destinée", hymne 8 bits (plutôt 12, ça sent bon la TR 505!) qui donnerait envie de fouiller le grenier pour y retrouver son vieil Amstrad, ou sa Master System poussiéreuse...
Mais le simple hommage serait trop facile voire simplement casse gueule, ils en font quelque chose de très actuel, rempli de variation, un vrai recueil de morceaux à tiroirs, tous plus synthétique les uns que les autres.
Les titres aux noms hilarants s'enchaînent (Le GaryNumanesque au ralenti "Love Rainbow", le tube discoïde arabisant "Don't Worry Habibi", "No Wave No Surf", rappelant agréablement les slogan de t-shirt du lycée, genre "sauvez un arbre, mangez un castor") l'album se ressent, nous plonge dans un univers duquel on ne veut plus sortir, sinon les pieds devant (ou dans la gueule, mais c'est encore une autre histoire).
"No Wave No Surf" justement, géniale rencontre entre John Carpenter & Mr Oizo, à la fois foutraque et linéaire.
Les synthés ont vraiment la part belle dans cette album, véritable roman photo sans image, déclaration d'amour aux 80's, sans le coté fluo.
"Attentif ensemble", ou comment s'imaginer une battue dans un champs, à la recherche des psylos planqués près des bouses...
En guise de conclusion, une voix susurre des mots tendres ('tu m'fais chier...'), nous relate une expérience, ou parle à quelqu'un, à un répondeur, la voix couverte d'un pseudo proto-funk new wave dépresssif, "Les Filles c'est du chinois" donne une véritable autre gueule à la rupture, à la déception, elle en devient...pathétique et vengeresse à la fois, bien aidée par les toms & les slaps de basse.
Véritable générique de fin après quelques minutes de silence, on aime à décortiquer ensuite ce morceau caché, comme un dernière image après le générique de fin pour courageux qui restent jusqu'au bout, cette bribe de...en est elle vraiment une?. un requiem, un menu de resto, une ode? Va savoir...
Un véritable film de genre, bande originale sans les images, avec des flingues, des motos, et des poursuites... En un mot, un vrai disque de moustachus.
La logique fait bien les choses, cet album sort en plein 'Novembeard'!
Très bon 16/20 | par X_Lok |
Comme d'habitude, l'Amicale Underground propose de télécharger gratuitement ces albums, mais aussi (surtout?) de les acheter directement sur leur site:
http://www.amicale-underground.org/telechargements ... neseII.htm
http://www.amicale-underground.org/telechargements ... neseII.htm
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