Big Troubles
Romantic Comedy |
Label :
Slumberland |
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Certains, les tenants de la première heure, n'ont sans doute pas apprécié. La mue est trop spectaculaire. Ce n'est plus le même groupe. De fans de MBV enregistrant dans les chiottes en tirant la chasse (et peut-être même en faisant caca), ils sont passés, mélodies tout de go, à une power pop flamboyante.
Oui, certains n'ont pas dû apprécié. Mais les autres... les autres qui attendent depuis trop longtemps la sortie du nouveau Teenage Fanclub, qui connaissent, érudits heureux, la valeur indécente d'un Wanna Meet The Scruffs? ou d'un Black Vinyl Shoes, eux, dès les premières notes de "She Smiles For Pictures", sont aux anges (et l'enchaînement avec le riff de "Misery", pour sûr, les fait baiser avec Jésus). Romantic Comedy où fleurit, parce qu'ils sont si doués, le parfum d'un âge d'or d'un genre immaculé. Si ce n'est une production trop moderne, certaines de leurs chansons auraient pu sortir en 1979. Des chansons adorables comme autant de niaiseries délicieuses, perverties subrepticement par ce chant affecté, terriblement affecté (peut-être trop). Comme échapper des lèvres roses d'un puceau en rut, c'est un susurré érotique, un gémissement presque innocent qui colle à leurs grosses guitares.
Les autres apprécieront. De chenille à papillon, ces Big Troubles se révèlent fins mélodistes et dorénavant ravissent douillets et pleureuses, rêveurs et sentimentaux. Pas de place pour les grossiers. Une Romantic Comedy, vrai.
Oui, certains n'ont pas dû apprécié. Mais les autres... les autres qui attendent depuis trop longtemps la sortie du nouveau Teenage Fanclub, qui connaissent, érudits heureux, la valeur indécente d'un Wanna Meet The Scruffs? ou d'un Black Vinyl Shoes, eux, dès les premières notes de "She Smiles For Pictures", sont aux anges (et l'enchaînement avec le riff de "Misery", pour sûr, les fait baiser avec Jésus). Romantic Comedy où fleurit, parce qu'ils sont si doués, le parfum d'un âge d'or d'un genre immaculé. Si ce n'est une production trop moderne, certaines de leurs chansons auraient pu sortir en 1979. Des chansons adorables comme autant de niaiseries délicieuses, perverties subrepticement par ce chant affecté, terriblement affecté (peut-être trop). Comme échapper des lèvres roses d'un puceau en rut, c'est un susurré érotique, un gémissement presque innocent qui colle à leurs grosses guitares.
Les autres apprécieront. De chenille à papillon, ces Big Troubles se révèlent fins mélodistes et dorénavant ravissent douillets et pleureuses, rêveurs et sentimentaux. Pas de place pour les grossiers. Une Romantic Comedy, vrai.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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