Biohazard
Urban Discipline |
Label :
Roadrunner |
||||
Urban Discipline : l'album qui a fait percer Biohazard, sa référence et une référence dans le métal-hardcore, ou crossover.
Déjà, la pochette, culte. Ciel d'apocalypse, et ses gamins jouant à la marelle sur la silhouette d'un homme tracée à la craie. Cela pose l'ambiance, on sent que le climat urbain n'est pas à la gaieté et que l'on est à l'opposé de la vague punk mélodique californienne, tous ces plagistes à la con qui puent le monoï et le feu de bois. Ici, on reprend l'idéologie no future ("We're Only Gonna Die") et l'on pose les bases d'une musique lourde et essentielle à coups de matraquage de riffs ("Mistaken Identity").
Quintessence du New York Style, Urban Discipline commence également à se démarquer de cette scène par des tics typiquement métal, l'intrusion de solos notamment, cela étant considéré comme une véritable hérésie et ayant provoqué la fuite des premiers fans intransigeants avec le hardcore way of life.
Certes, et comme souvent avec ce genre, ça date. On peu reprocher le manque de technique, la linéarité de l'ensemble et le peu de renouvellement des idées, la répétition des plans "accélérations – ralentissements" ainsi que des vocaux parfois approximatifs mais Biohazard fait partie de ces groupes emblématiques d'une époque, déjà précurseur du mélange metal et hip-hop ("Wrong Side Of The Tracks"), bien avant les Downset et autre R.A.T.M. qui ne feront que s'engouffrer dans un filon largement exploité.
Bien que moins abouti que State Of The World Adress qui suivra, l'on retrouve à l'état embryonnaire un goût prononcé pour la guitare acoustique, les refrains accrocheurs et les mélodies gueulées hyper efficaces. C'est compact comme un morceau de bitume, les samples clichesques des sirènes de police parsèment l'écoute ("Urban Discipline") et tout contribue à une immersion complète dans l'univers de ces mecs, chantres du "marche ou crève" et dotés d'une volonté à toute épreuve. Respect.
Déjà, la pochette, culte. Ciel d'apocalypse, et ses gamins jouant à la marelle sur la silhouette d'un homme tracée à la craie. Cela pose l'ambiance, on sent que le climat urbain n'est pas à la gaieté et que l'on est à l'opposé de la vague punk mélodique californienne, tous ces plagistes à la con qui puent le monoï et le feu de bois. Ici, on reprend l'idéologie no future ("We're Only Gonna Die") et l'on pose les bases d'une musique lourde et essentielle à coups de matraquage de riffs ("Mistaken Identity").
Quintessence du New York Style, Urban Discipline commence également à se démarquer de cette scène par des tics typiquement métal, l'intrusion de solos notamment, cela étant considéré comme une véritable hérésie et ayant provoqué la fuite des premiers fans intransigeants avec le hardcore way of life.
Certes, et comme souvent avec ce genre, ça date. On peu reprocher le manque de technique, la linéarité de l'ensemble et le peu de renouvellement des idées, la répétition des plans "accélérations – ralentissements" ainsi que des vocaux parfois approximatifs mais Biohazard fait partie de ces groupes emblématiques d'une époque, déjà précurseur du mélange metal et hip-hop ("Wrong Side Of The Tracks"), bien avant les Downset et autre R.A.T.M. qui ne feront que s'engouffrer dans un filon largement exploité.
Bien que moins abouti que State Of The World Adress qui suivra, l'on retrouve à l'état embryonnaire un goût prononcé pour la guitare acoustique, les refrains accrocheurs et les mélodies gueulées hyper efficaces. C'est compact comme un morceau de bitume, les samples clichesques des sirènes de police parsèment l'écoute ("Urban Discipline") et tout contribue à une immersion complète dans l'univers de ces mecs, chantres du "marche ou crève" et dotés d'une volonté à toute épreuve. Respect.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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