Shoes
Present Tense |
Label :
Elektra |
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Déjà, il y a ce truc. Ce truc immédiatement reconnaissable qui nous avait déjà frappé dès les premières mesures de "Boys Don't Lie". Ce truc qu'avaient avant eux les Beach Boys, Beatles, Kinks et autres Raspberries. Ce petit mélange indémodable d'harmonies vocales célestes et de naïveté juvénile combinés qui les place d'emblée hors du temps, aux côtés des groupes qui ne vieilliront jamais. Et ce truc, ce n'est certainement pas leur contrat tout frais avec l'ogre corporatiste d'Elektra qui y changera quoi que ce soit, n'en déplaise à nos indécrottables. Les Shoes disposent maintenant d'un grand et beau studio tout neuf rien que pour eux. Fini l'époque du magnéto 4-track dans le salon et des voisins qui frappent à la porte en criant "au génie !". Le résultat ; un son plus propre (ouh le vilain mot) qui ne fait que renforcer le velours de leurs compositions. Et surtout une inspiration toujours au rendez-vous ! Rien de bien méchant, vous voyez bien.
Homogène, mais à mille lieues de la moindre monotonie, l'album déverse sa douzaine de chansons qui font couler autant de flots de larmes versés sur les peines d'amour adolescentes (on ne se refait pas). Et une fois plus, comme on l'avait déjà fait sur Black Vinyl Shoes, on leur pardonne leur romantisme niaiseux, on pleure avec eux, les yeux dans nos souvenirs et les oreilles sur des merveilles comme "Cruel You", "In My Arms Again" ou encore "Three-Times" et le reste de l'album pour ne pas le citer.
Depuis Black Vinyl... et son cocon de fuzz qui ne nous lâche jamais vraiment, Present Tense a évolué vers un son différent, plus doux et léché qui rend l'album plus facilement accessible dès la première écoute. Shoes a changé tout en restant le même... À vous de choisir quelle recette des quatre surdoués de Zion vous préférez moi j'ai choisi les deux, sans modération.
Et en paraphrasant Sylvie Vartan (on a les références qu'on peut) :
"J'ai connu bien des [groupes] dans ma vie
Mais d'aussi doux et puis d'aussi gentils
Croyez moi les amis ça n'existe pas
Car celui là, il a, oui vraiment il a
Un petit je ne sais quoi"
Homogène, mais à mille lieues de la moindre monotonie, l'album déverse sa douzaine de chansons qui font couler autant de flots de larmes versés sur les peines d'amour adolescentes (on ne se refait pas). Et une fois plus, comme on l'avait déjà fait sur Black Vinyl Shoes, on leur pardonne leur romantisme niaiseux, on pleure avec eux, les yeux dans nos souvenirs et les oreilles sur des merveilles comme "Cruel You", "In My Arms Again" ou encore "Three-Times" et le reste de l'album pour ne pas le citer.
Depuis Black Vinyl... et son cocon de fuzz qui ne nous lâche jamais vraiment, Present Tense a évolué vers un son différent, plus doux et léché qui rend l'album plus facilement accessible dès la première écoute. Shoes a changé tout en restant le même... À vous de choisir quelle recette des quatre surdoués de Zion vous préférez moi j'ai choisi les deux, sans modération.
Et en paraphrasant Sylvie Vartan (on a les références qu'on peut) :
"J'ai connu bien des [groupes] dans ma vie
Mais d'aussi doux et puis d'aussi gentils
Croyez moi les amis ça n'existe pas
Car celui là, il a, oui vraiment il a
Un petit je ne sais quoi"
Parfait 17/20 | par X_Wazoo |
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