Bardo Pond
Bardo Pond |
Label :
Fire |
||||
Après plus de quatre ans de silence, voici le retour de Bardo Pond. 7 titres pour un peu plus de 70 minutes de musique, cela laisse augurer du meilleur. Ils ont pris le temps, cet album se veut le résultat d'une longue distillation des meilleures substances oniriques et musicales que leur longue expérience leur a permis d'élaborer.
Ce qui frappe à la première écoute, c'est le son : la production est très propre, la voix est mise en avant, les guitares demeurent toujours au centre des morceaux mais elles se sont assagies, le mur du son qui noyait tout sur son passage des premiers albums a été bien allégé, il y a des éclaircies.
Cet album constitue une sorte de best of puisqu'au gré des 7 titres on retrouve un peu toutes les ambiances que le groupe a su explorer depuis plus de 20 ans maintenant. On y trouve aussi bien de longs morceaux plus ou moins improvisés, qui semblent n'avoir ni début ni fin, longues errances contemplatives, comme le magnifique "Undone".
Certains morceaux sont plutôt dans la veine acoustique, que le groupe avait mise en avant sur des albums plus récents. Les morceaux "Just Once" et "Sleeping" en sont deux très bons exemples, avec des guitares slide au son très léché et une ambiance plus apaisée. Mais le groupe sait aussi faire résonner la foudre, comme à leurs débuts ! Le morceau "Don't Know About You" est le plus court du disque et le plus percutant, le tempo demeure lent bien sûr, c'est tout de même du Bardo Pond, mais les fuzz grondent et le morceau se termine en avalanche bruitiste.
Toujours dans le genre noisy psychédélique, le groupe renvoie de nombreux groupes actuels au bac à sable avec le génial "Cracker Wrist" et sa longue intro répétitive et parfaitement hypnotique. Lorsque le morceau débute enfin, au bout de 5 minutes de transe, dans un déluge de fuzz, l'auditeur décolle littéralement de son canapé même si il n'a consommé aucune substance illicite. Le morceau s'enchaine ensuite avec "The stars Behind" qui est plus calme au départ mais se termine en vrai tempête psyché où le souffle puissant des guitares semble emporter au loin les notes langoureuses de la flûte.
Comme tous les albums de Bardo Pond, ce disque est réussi. Mon seul regret, très personnel, vient du fait que je préférais le son moins produit de leurs albums précédents, avec une batterie neurasthénique et les guitares qui couvraient la voix d'un brouillard opaque. Mais je ne vais pas bouder mon plaisir, après une bien longue attente, Bardo Pond est toujours vivant et en très grande forme !
Ce qui frappe à la première écoute, c'est le son : la production est très propre, la voix est mise en avant, les guitares demeurent toujours au centre des morceaux mais elles se sont assagies, le mur du son qui noyait tout sur son passage des premiers albums a été bien allégé, il y a des éclaircies.
Cet album constitue une sorte de best of puisqu'au gré des 7 titres on retrouve un peu toutes les ambiances que le groupe a su explorer depuis plus de 20 ans maintenant. On y trouve aussi bien de longs morceaux plus ou moins improvisés, qui semblent n'avoir ni début ni fin, longues errances contemplatives, comme le magnifique "Undone".
Certains morceaux sont plutôt dans la veine acoustique, que le groupe avait mise en avant sur des albums plus récents. Les morceaux "Just Once" et "Sleeping" en sont deux très bons exemples, avec des guitares slide au son très léché et une ambiance plus apaisée. Mais le groupe sait aussi faire résonner la foudre, comme à leurs débuts ! Le morceau "Don't Know About You" est le plus court du disque et le plus percutant, le tempo demeure lent bien sûr, c'est tout de même du Bardo Pond, mais les fuzz grondent et le morceau se termine en avalanche bruitiste.
Toujours dans le genre noisy psychédélique, le groupe renvoie de nombreux groupes actuels au bac à sable avec le génial "Cracker Wrist" et sa longue intro répétitive et parfaitement hypnotique. Lorsque le morceau débute enfin, au bout de 5 minutes de transe, dans un déluge de fuzz, l'auditeur décolle littéralement de son canapé même si il n'a consommé aucune substance illicite. Le morceau s'enchaine ensuite avec "The stars Behind" qui est plus calme au départ mais se termine en vrai tempête psyché où le souffle puissant des guitares semble emporter au loin les notes langoureuses de la flûte.
Comme tous les albums de Bardo Pond, ce disque est réussi. Mon seul regret, très personnel, vient du fait que je préférais le son moins produit de leurs albums précédents, avec une batterie neurasthénique et les guitares qui couvraient la voix d'un brouillard opaque. Mais je ne vais pas bouder mon plaisir, après une bien longue attente, Bardo Pond est toujours vivant et en très grande forme !
Parfait 17/20 | par JohnEsmoke |
En ligne
449 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages