Bikeride
Morning Macumba |
Label :
Hidden Agenda |
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Il avait un nom de personnage de bande-dessinée : Tony Carbone. Lui et son groupe avaient tous des têtes de vieux ados trentenaires, le genre luron décati éminemment sympathique. On a envie de manger de la pizza quand on les voit. Tony Carbone allait même jusqu'à s'affubler d'un chapeau de cow-boy ridicule et d'une barbe en collier (qui est par essence ridicule). Des rigolos qui faisaient tout pour qu'on les prenne ainsi (la pochette est magnifique).
Pourtant, ne pas les prendre au sérieux serait une grave erreur. Bikeride était un grand groupe, Morning Macumba est un chef-d'œuvre. Un album qui a sa place boulonnée au panthéon des top 10 d'une décennie qui, quoi qu'en dise les cétaitmieuxavantistes (et ils sont nombreux ces cons), fut une belle et riche décennie popeusement parlant. La pop oui! La vraie! Pop sucrée, pop vivace, pop radieuse... De la pop pure et douce, telle que les Apples In Stereo l'avaient imaginée 15 ans plus tôt, Bikeride en est le summum.
Comme si tous les groupes avant eux, toute la clique Elephant 6, tous ces disques fusionnant indie-pop et pop à papa ('pop à papa'... c'est dur à dire non ?... pop à papa! popàpapa! popàpapa!) n'étaient qu'essais, prototypes. De pâles figures. Jamais avant Bikeride, on avait si bien réussi le mariage d'un violoncelle et d'un vibraphone ("Sleepyhead"), d'un Moog et d'un saxophone ("The Americans In Rome"), d'une flûte et d'un ukulélé ("Catch That Spark")... Mariages heureux, mariages de conte de fée que Tony Carbone célèbre de sa voix transsexuelle (on sait pas si c'est une fille ou un garçon qui chante) dans ses chansons maculées d'une unique énergie (et quelle énergie!), où la redondance est furieusement bannie. Il n'y en a pas une pour ressembler à l'autre. Et ce, malgré cette trompette, atypique griffe jazzy souvent rencontrée.
Ah! quel disque! quel groupe! Ce groupe que je n'ai pas, pauvre de moi, connu de son vivant. Tony Carbone est mort d'un cancer en 2008. Misère... Nous sommes en 2011 et Morrissey, lui, court toujours... Si Dieu existe, c'est vraiment qu'un gros con.
Pourtant, ne pas les prendre au sérieux serait une grave erreur. Bikeride était un grand groupe, Morning Macumba est un chef-d'œuvre. Un album qui a sa place boulonnée au panthéon des top 10 d'une décennie qui, quoi qu'en dise les cétaitmieuxavantistes (et ils sont nombreux ces cons), fut une belle et riche décennie popeusement parlant. La pop oui! La vraie! Pop sucrée, pop vivace, pop radieuse... De la pop pure et douce, telle que les Apples In Stereo l'avaient imaginée 15 ans plus tôt, Bikeride en est le summum.
Comme si tous les groupes avant eux, toute la clique Elephant 6, tous ces disques fusionnant indie-pop et pop à papa ('pop à papa'... c'est dur à dire non ?... pop à papa! popàpapa! popàpapa!) n'étaient qu'essais, prototypes. De pâles figures. Jamais avant Bikeride, on avait si bien réussi le mariage d'un violoncelle et d'un vibraphone ("Sleepyhead"), d'un Moog et d'un saxophone ("The Americans In Rome"), d'une flûte et d'un ukulélé ("Catch That Spark")... Mariages heureux, mariages de conte de fée que Tony Carbone célèbre de sa voix transsexuelle (on sait pas si c'est une fille ou un garçon qui chante) dans ses chansons maculées d'une unique énergie (et quelle énergie!), où la redondance est furieusement bannie. Il n'y en a pas une pour ressembler à l'autre. Et ce, malgré cette trompette, atypique griffe jazzy souvent rencontrée.
Ah! quel disque! quel groupe! Ce groupe que je n'ai pas, pauvre de moi, connu de son vivant. Tony Carbone est mort d'un cancer en 2008. Misère... Nous sommes en 2011 et Morrissey, lui, court toujours... Si Dieu existe, c'est vraiment qu'un gros con.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sirius |
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