Pissed Jeans
King Of Jeans |
Label :
Sub Pop |
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'Beuah aie prrt aie dadadada prrt aie bing prrt dadada'. Le diable de Tasmanie a monté un groupe de rock. 'Bolalala bollala prt'. Ca s'appelle Pissed Jeans et ça envoie sec. 'Adadadadada'.
C'est l'un des grands apports sentimentaux du rock'n'roll à la musique des hommes : la violence. Pas une violence noble et froide d'officier prussien. On a pas envie d'envahir la Pologne quand on écoute du rock'n'roll. Non une violence viscérale, immédiate, une violence de proximité. Le meurtre plutôt que la guerre. Et si l'on devait juger un groupe de rock à ce seul critère, Pissed Jeans serait le groupe parfait, King Of Jeans l'album définitif. Premier morceau et ta mère déjà suce des bites en enfer : naissent par milliers des désirs irrépressibles de vomir des épinards à la crème et de dessouder ses frères humains. Totalement abrutissant, au sens premier du terme.
Et cette violence a ce je-ne-sais-quoi de... comique, chez Pissed Jeans. Du grand-guignol barbare façon Evil Dead 2 (oui le 2 parce que le 2 est bien meilleur que le 1). Cette voix de dément arrachant sa camisole y est sans doute pour quelque chose. Les beugleurs du hardcore font rarement dans le Dean Martin, c'est entendu, mais ce Matt Korvette là... Le diable de Tasmanie oui. Son charabia vociféré (on sait que c'est de l'anglais mais à part ça...), comme s'il avait les couilles entre les mains de Jack Bauer, est pour ainsi dire... splendide, dans le genre. Parfois, entre deux cris, on l'entend même chanter ("R-Rated Movies", entre 44sec et 1min24). Et c'est pas dégueu. Vraiment doué ce garçon.
Ce disque, qui comme tout les grands albums de hardcore ou d'eurodisco est idéal pour faire sa muscu (dorsaux et deltoïdes notamment), n'a qu'un seul véritable défaut mais il est de taille : le premier morceau est aussi le meilleur. Chef-d'œuvre de belliqueux neuneu, "False Jesii Part 2" écrase tout sur son passage. Une bombe, une attaque thermo-nucléaire. Difficile de revenir à la vie et de s'intéresser au reste de l'album.
C'est l'un des grands apports sentimentaux du rock'n'roll à la musique des hommes : la violence. Pas une violence noble et froide d'officier prussien. On a pas envie d'envahir la Pologne quand on écoute du rock'n'roll. Non une violence viscérale, immédiate, une violence de proximité. Le meurtre plutôt que la guerre. Et si l'on devait juger un groupe de rock à ce seul critère, Pissed Jeans serait le groupe parfait, King Of Jeans l'album définitif. Premier morceau et ta mère déjà suce des bites en enfer : naissent par milliers des désirs irrépressibles de vomir des épinards à la crème et de dessouder ses frères humains. Totalement abrutissant, au sens premier du terme.
Et cette violence a ce je-ne-sais-quoi de... comique, chez Pissed Jeans. Du grand-guignol barbare façon Evil Dead 2 (oui le 2 parce que le 2 est bien meilleur que le 1). Cette voix de dément arrachant sa camisole y est sans doute pour quelque chose. Les beugleurs du hardcore font rarement dans le Dean Martin, c'est entendu, mais ce Matt Korvette là... Le diable de Tasmanie oui. Son charabia vociféré (on sait que c'est de l'anglais mais à part ça...), comme s'il avait les couilles entre les mains de Jack Bauer, est pour ainsi dire... splendide, dans le genre. Parfois, entre deux cris, on l'entend même chanter ("R-Rated Movies", entre 44sec et 1min24). Et c'est pas dégueu. Vraiment doué ce garçon.
Ce disque, qui comme tout les grands albums de hardcore ou d'eurodisco est idéal pour faire sa muscu (dorsaux et deltoïdes notamment), n'a qu'un seul véritable défaut mais il est de taille : le premier morceau est aussi le meilleur. Chef-d'œuvre de belliqueux neuneu, "False Jesii Part 2" écrase tout sur son passage. Une bombe, une attaque thermo-nucléaire. Difficile de revenir à la vie et de s'intéresser au reste de l'album.
Très bon 16/20 | par Sirius |
Ecoutable sur : https://pissedjeans.bandcamp.com/album/king-of-jeans
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