Brutal Truth
Brutal Truth / Spazz - Split 7" |
Label :
Bovine |
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Au royaume de l'underground, les grindeux sont rois. Il n'y en a pas d'autres pour proposer des splits d'un peu moins de cinq minutes enregistrés en à peine plus de temps. Ici, ce sont les vindicatifs Brutal Truth qui partagent la cire avec Spazz, obscur combo de hard core grind plutôt ancré dans la vielle école, au fond, près du chauffage et des fenêtres donnant sur le terrain d'entraînement des majorettes.
Chacun y va donc de ses trois titres alloués pour l'occasion, la face une revenant à Spazz. Musique sommaire, basique et braillarde, on oscille entre le crust, le punk anglais d'un Discharge avec un soupçon de Macabre, le tout au service de morceaux courts, très efficaces évidemment, mais vraiment pas révolutionnaires, même pour 1996. Tout ce petit monde doit être pote, ceci expliquant sans doute cela... Leur son est à la frontière de l'audible mais l'on est quand même tenté de demander les papiers des amplis, histoire de vérifier que ce sont des marques bien de chez nous tant ils sonnent dégueulasses ! C'est aussi ça l'underground, il faut l'accepter avec bonhomie... Cela dit, heureusement que les terreurs psychopathes de Brutal Truth sont là car c'est bien la seule chose qui sort ce split de l'anecdotique. Eux viennent de sortir "Need To Control", un manifeste grind technique et virulent qui a fait tache d'huile. Mais ici, les mecs se font plaisir et testent de nouveaux schémas. "Pork Farm" est une jam de free grind faite à l'arrache, avec une vague structure pour lier l'ensemble... Batterie démentielle pour un moment de folie brute. "Foolish Bastard" est plus proche de ce que l'on connaît déjà du groupe, notamment dans ses accointances avec le brutal death. Bref, on se marre bien en studio, avec tous ces joyeux drilles réunis pour la cause d'une chirurgie approximative du cerveau, et l'on a donc au final un objet parfaitement anti-commercial. En même temps, s'ils avaient voulu devenir riches et célèbres...
Chacun y va donc de ses trois titres alloués pour l'occasion, la face une revenant à Spazz. Musique sommaire, basique et braillarde, on oscille entre le crust, le punk anglais d'un Discharge avec un soupçon de Macabre, le tout au service de morceaux courts, très efficaces évidemment, mais vraiment pas révolutionnaires, même pour 1996. Tout ce petit monde doit être pote, ceci expliquant sans doute cela... Leur son est à la frontière de l'audible mais l'on est quand même tenté de demander les papiers des amplis, histoire de vérifier que ce sont des marques bien de chez nous tant ils sonnent dégueulasses ! C'est aussi ça l'underground, il faut l'accepter avec bonhomie... Cela dit, heureusement que les terreurs psychopathes de Brutal Truth sont là car c'est bien la seule chose qui sort ce split de l'anecdotique. Eux viennent de sortir "Need To Control", un manifeste grind technique et virulent qui a fait tache d'huile. Mais ici, les mecs se font plaisir et testent de nouveaux schémas. "Pork Farm" est une jam de free grind faite à l'arrache, avec une vague structure pour lier l'ensemble... Batterie démentielle pour un moment de folie brute. "Foolish Bastard" est plus proche de ce que l'on connaît déjà du groupe, notamment dans ses accointances avec le brutal death. Bref, on se marre bien en studio, avec tous ces joyeux drilles réunis pour la cause d'une chirurgie approximative du cerveau, et l'on a donc au final un objet parfaitement anti-commercial. En même temps, s'ils avaient voulu devenir riches et célèbres...
Correct 12/20 | par Arno Vice |
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