Women
Public Strain |
Label :
Jagjaguwar |
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Ça y est le pas est fait, on quitte la chambre, on transporte le bordel dans une coloc' d'étudiant.
Moins de place, mais on est chez soi. Et ça se voit.
On sent les soirées enfumées à écouter Can, les yeux clos à hocher sur le canapé trouvé aux encombrants (oui, oui, à L.A. aussi ils font les encombrants).
Finie la tapisserie pleine de poster, là ça sent la moquette auréolée de vin rouge, de trous de clopes tombées d'un cendrier jamais vidé, trônant au beau milieu d'une table basse emplie de verres à moitié vide.
Toujours ce côté immédiat chez Women, direct, des chansons simples d'apparence, un peu à la Grandaddy, cette pop quasi vaporeuse parfois, délaissant par moment la fougue du premier essai, pour mieux rebondir avec ce fabuleux coté lo-fi et presque "je m'enfoutiste", des chansons qui transpirent une certaine mélancolie froide...une violence contenue, qui n'explose jamais, pour mieux (faire) ressentir cette tension.
Cet album me fait l'effet d'une belle rencontre, comme une personne que l'on voit pour la première fois, qu'on a l'impression de connaître depuis toujours...
Plus qu'à espérer que la prochaine étape ne soit pas le camping-car avec un chien nommé "Sultan"... Mais vu ce que propose ces gaillards, ce serait plutôt une vieille caravane attaquée par la rouille, posée sur des parpaings dans un terrain vague, face à la mer...
Moins de place, mais on est chez soi. Et ça se voit.
On sent les soirées enfumées à écouter Can, les yeux clos à hocher sur le canapé trouvé aux encombrants (oui, oui, à L.A. aussi ils font les encombrants).
Finie la tapisserie pleine de poster, là ça sent la moquette auréolée de vin rouge, de trous de clopes tombées d'un cendrier jamais vidé, trônant au beau milieu d'une table basse emplie de verres à moitié vide.
Toujours ce côté immédiat chez Women, direct, des chansons simples d'apparence, un peu à la Grandaddy, cette pop quasi vaporeuse parfois, délaissant par moment la fougue du premier essai, pour mieux rebondir avec ce fabuleux coté lo-fi et presque "je m'enfoutiste", des chansons qui transpirent une certaine mélancolie froide...une violence contenue, qui n'explose jamais, pour mieux (faire) ressentir cette tension.
Cet album me fait l'effet d'une belle rencontre, comme une personne que l'on voit pour la première fois, qu'on a l'impression de connaître depuis toujours...
Plus qu'à espérer que la prochaine étape ne soit pas le camping-car avec un chien nommé "Sultan"... Mais vu ce que propose ces gaillards, ce serait plutôt une vieille caravane attaquée par la rouille, posée sur des parpaings dans un terrain vague, face à la mer...
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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