Oingo Boingo
Boingo |
Label :
Giant |
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Danny Elfmann est aujourd'hui connu quasi exclusivement en tant que compositeur de musique de film. On ne reviendra pas sur la quantité impressionnante de thème qu'il à composé. Ce qui nous intéresse pour le moment c'est sa carrière au sein du groupe de ces débuts Oingo Boingo. Pour être plus précis, nous allons même parler du dernier album du groupe.
Initialement le groupe s'appelait "Mystic Knight of Oingo Boingo", ensuite réduit à Oingo Boingo, pour l'occasion le nom est encore raccourci en perdant sa première partie. Changement de nom pour changement de son. Certes on reconnait le style Elfmann mais la musique se fait plus sombre et tend plus vers la pop et doit énormément au Beatles. Si la reprise de "I Am The Walrus" est efficace et entrainante, elle n'apporte pas grand chose de neuf à l'original. Ou la leçon des petits gars de Liverpool à été retenu c'est sur l'utilisation des chœurs et des bandes à l'envers qui font qu'on se croirait par moment dans "A Day In The Life". On est cependant loin du plagiat, ici les chansons s'étirent toutes sur 5min voir plus, laissant largement le temps d'exploiter toutes les bonnes idées du disque. "Insanity" qui ouvre l'album en est aussi le chef d'œuvre, le refrain entonné par un chœur d'enfants et l'orchestration laisse tomber les synthés et les cuivres caractéristiques des premières heures du groupe mais qui sonnent datés.
Sur des chansons comme "Mary" Ou "Can't See" c'est la voix qui est mis en avant. Danny chante avec une justesse quasi insolente, tout en nuance et en finesse, et les sections rythmiques complètent parfaitement l'ensemble. Les deux morceaux sont de parfaites montées en puissance finissant à des sommets hallucinants.
Comme je n'ai pas envie d'écrire des tartines sur chaque chanson je dirais juste en synthèse que Boingo est l'aboutissement mélodique des travaux de OB. Si il n'arrive pas à la cheville de son modèle le sergent poivre, il n'y fait pas non plus affront. On saluera au passage les autres musiciens du groupe: Steve Bartek à la guitare au son tranchant et rhythmique, John Avila présent également sur plusieurs passages chantés, Johhny Vatos et ses percussions tout en nuance mais aussi le reste de l'orchestre Warren Fitzgerald, Sam Phipps, Leon Schneiderman, Dale Turner, Marc Mann et Doug Lacy.
Messieurs vous avez fait du bon boulot. Peu de groupe peuvent se vanter d'être parti sur un album comptant parmi les meilleurs du groupe.
Initialement le groupe s'appelait "Mystic Knight of Oingo Boingo", ensuite réduit à Oingo Boingo, pour l'occasion le nom est encore raccourci en perdant sa première partie. Changement de nom pour changement de son. Certes on reconnait le style Elfmann mais la musique se fait plus sombre et tend plus vers la pop et doit énormément au Beatles. Si la reprise de "I Am The Walrus" est efficace et entrainante, elle n'apporte pas grand chose de neuf à l'original. Ou la leçon des petits gars de Liverpool à été retenu c'est sur l'utilisation des chœurs et des bandes à l'envers qui font qu'on se croirait par moment dans "A Day In The Life". On est cependant loin du plagiat, ici les chansons s'étirent toutes sur 5min voir plus, laissant largement le temps d'exploiter toutes les bonnes idées du disque. "Insanity" qui ouvre l'album en est aussi le chef d'œuvre, le refrain entonné par un chœur d'enfants et l'orchestration laisse tomber les synthés et les cuivres caractéristiques des premières heures du groupe mais qui sonnent datés.
Sur des chansons comme "Mary" Ou "Can't See" c'est la voix qui est mis en avant. Danny chante avec une justesse quasi insolente, tout en nuance et en finesse, et les sections rythmiques complètent parfaitement l'ensemble. Les deux morceaux sont de parfaites montées en puissance finissant à des sommets hallucinants.
Comme je n'ai pas envie d'écrire des tartines sur chaque chanson je dirais juste en synthèse que Boingo est l'aboutissement mélodique des travaux de OB. Si il n'arrive pas à la cheville de son modèle le sergent poivre, il n'y fait pas non plus affront. On saluera au passage les autres musiciens du groupe: Steve Bartek à la guitare au son tranchant et rhythmique, John Avila présent également sur plusieurs passages chantés, Johhny Vatos et ses percussions tout en nuance mais aussi le reste de l'orchestre Warren Fitzgerald, Sam Phipps, Leon Schneiderman, Dale Turner, Marc Mann et Doug Lacy.
Messieurs vous avez fait du bon boulot. Peu de groupe peuvent se vanter d'être parti sur un album comptant parmi les meilleurs du groupe.
Bon 15/20 | par Chaurionde |
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