Heldon
Allez Teia |
Label :
Cuneiform |
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A trop vouloir rendre hommage à ses idoles, Richard Pinhas (accompagné à l'époque par Georges Grunblatt) en oublierait presque de faire du Heldon. Tout est dit dans cette simple phrase à propos de Allez Teia tellement ce disque suinte le King Crimson et le Brian Eno à chaque instant. Pinhas a même été jusqu'à dédier un morceau ("Omar Diop Blondin") à Frip et Eno et intituler le morceau d'ouverture "In The Wake Of King Fripp"; c'est dire la fixation de Pinhas pour eux ! Sans parler du fait que Allez Teia est rempli à ras-bord de mellotron et de VCS3 tout comme... King Crimson & Eno (entre autres évidemment). Et oui, il faut dire que l'année précédent Allez Teia voyait notamment Fripp et sa bande jeter un certain Red à la face et aux oreilles du monde : Richard ne s'en est toujours pas remis (comme beaucoup d'autres évidemment) !
Nous voilà donc avec le second opus d'Heldon, Allez Teia, publié un an après Electronique Guerilla. Comme annoncé plus haut, Richard nous balance ses nappes de mélotron et de VCS3 durant 41 minutes : du mellotron, encore du mellotron et toujours du mellotron. Ce qui n'empêche fort heureusement pas notre père Pinhas d'y apposer ses lignes de guitare claires et aériennes créant un univers dans lequel Eno, Crimson et le krautrock s'acoquine aisément.
Bon ce deuxième album n'est certainement pas l'oeuvre la plus primordiale d'Heldon. Les références y sont encore trop présentes, les ficelles trop grosses. En revanche, cette oeuvre constitue certainement un excellent moyen d'appréhender l'univers de Richard Pinhas et d'Heldon. Car il serait fort dommage de ne pas s'intéresser aux albums postérieurs à Allez Teia...
Nous voilà donc avec le second opus d'Heldon, Allez Teia, publié un an après Electronique Guerilla. Comme annoncé plus haut, Richard nous balance ses nappes de mélotron et de VCS3 durant 41 minutes : du mellotron, encore du mellotron et toujours du mellotron. Ce qui n'empêche fort heureusement pas notre père Pinhas d'y apposer ses lignes de guitare claires et aériennes créant un univers dans lequel Eno, Crimson et le krautrock s'acoquine aisément.
Bon ce deuxième album n'est certainement pas l'oeuvre la plus primordiale d'Heldon. Les références y sont encore trop présentes, les ficelles trop grosses. En revanche, cette oeuvre constitue certainement un excellent moyen d'appréhender l'univers de Richard Pinhas et d'Heldon. Car il serait fort dommage de ne pas s'intéresser aux albums postérieurs à Allez Teia...
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
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