Gunslingers
Manifesto Zero |
Label :
World In Sound |
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Ce second opus des Français de Gunslingers poursuit tout droit dans la lignée de leur précédente bombe (No More Invention) : évidemment pourquoi changer une recette qui fonctionne parfaitement ? Alors du coup, il n'ont rien changé, et c‘est tant mieux. Le "massacre rock" (pour reprendre leur formule) de notre trio est toujours aussi furieux, aussi urgent et aussi décapant ; l'effet de surprise en moins, forcément (c'est souvent le problème des seconds albums malheureusement). Ceux qui se font appeler les As de la gâchette ont toujours les réflexes bien affûtés, et une propension étonnante à démarrer au quart de tour et à jouer vite et, forcément, très fort.
D'ailleurs dès le premier morceau ("The Spectre's Sinister Commandment") le ton est donné : nos gars se disent certes adeptes de magie noire, mais manifestement, encore plus adeptes de rock'n'roll ! Nos amis de Gunslingers n'ont visiblement aucunement perdu leur sens des riffs qui font mouche et qui décoiffent, ni même leur sens inné du groove. Il y a du Eighties Matchbox B-Line Disaster (époque Hörse Of The Dög) chez eux, tout autant que du Jon Spencer et du Cramps. C'est donc crade et malsain, mais en même temps tout est classieux au possible !
Comment font-ils pour dégainer ces riffs tonitruants sortis de nulle part ? Où vont-ils chercher tout ça ? Ils ont beau appliquer la même recette à chaque fois, çà marche : de quoi rendre vert de jalousie Jon Spencer ! "Coupe-Gorge", "An Eye For A Knife" ou "I Know What You Want" sont autant d'hymnes rock'n'roll ultimes : Gunslingers fonctionne à l'énergie et au coup de sang, si bien que ce Manifesto Zero est nerveux du début à la fin, le repos n'est pas à l'ordre du jour.
Seul point noir dans ce fourmillement d'électricité, la durée très courte de l'album :celui-ci ne contient effectivement que 6 titres pour une demi-heure riffs de guitare saturée. De quoi ronger son frein évidemment !
D'ailleurs dès le premier morceau ("The Spectre's Sinister Commandment") le ton est donné : nos gars se disent certes adeptes de magie noire, mais manifestement, encore plus adeptes de rock'n'roll ! Nos amis de Gunslingers n'ont visiblement aucunement perdu leur sens des riffs qui font mouche et qui décoiffent, ni même leur sens inné du groove. Il y a du Eighties Matchbox B-Line Disaster (époque Hörse Of The Dög) chez eux, tout autant que du Jon Spencer et du Cramps. C'est donc crade et malsain, mais en même temps tout est classieux au possible !
Comment font-ils pour dégainer ces riffs tonitruants sortis de nulle part ? Où vont-ils chercher tout ça ? Ils ont beau appliquer la même recette à chaque fois, çà marche : de quoi rendre vert de jalousie Jon Spencer ! "Coupe-Gorge", "An Eye For A Knife" ou "I Know What You Want" sont autant d'hymnes rock'n'roll ultimes : Gunslingers fonctionne à l'énergie et au coup de sang, si bien que ce Manifesto Zero est nerveux du début à la fin, le repos n'est pas à l'ordre du jour.
Seul point noir dans ce fourmillement d'électricité, la durée très courte de l'album :celui-ci ne contient effectivement que 6 titres pour une demi-heure riffs de guitare saturée. De quoi ronger son frein évidemment !
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
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