Karate
Cancel/Sing EP |
Label :
Southern |
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Préparez-vous à 25 minutes de pur bonheur.
Avec élégance, Karate nous offre deux superbes crescendo à consonnance jazzy.
Cela commence tout simplement avec une basse puissante et ronde comme il se doit, couplée à une batterie légère et swingante. Arrive la guitare, l'ambiance est posée. Le tout est d'une simplicité déconcertante, d'un minimaliste déroutant tellement il est efficace. Basse et guitare se répondent comme prises dans le jeu d'une danse amoureuse et lancinante. Le chant assez similaire à celui de Harry Connick Jr nous projette dans un club enbrumé par des volutes de fumées.
"Cancel" regorge de petites tourneries légères, de solos efficaces. Le tout grimpe doucement vers le firmament par paliers successifs. "Sing" utilise la même recette mais ici l'ambiance live est privilegiée. A la limite de l'improvisation ; les musiciens jouent dans leur coin, tentent de trouver un terrain d'entente pour enfin démarrer le morceau ; syncopé a l'extrême et atteignant 14 minutes plus tard un final à faire se dresser les cheveux sur la tête. A ce moment très spécial, la basse pèse de tout son poids tandis que la guitare use des accords stratosphériques procurant une sensation de décollage à la verticale.
La mission est réussie. Karate en plus de créer une passerelle entre jazz et rock qui souvent se boudent, nous a doucement conduit vers le septième ciel.
Avec élégance, Karate nous offre deux superbes crescendo à consonnance jazzy.
Cela commence tout simplement avec une basse puissante et ronde comme il se doit, couplée à une batterie légère et swingante. Arrive la guitare, l'ambiance est posée. Le tout est d'une simplicité déconcertante, d'un minimaliste déroutant tellement il est efficace. Basse et guitare se répondent comme prises dans le jeu d'une danse amoureuse et lancinante. Le chant assez similaire à celui de Harry Connick Jr nous projette dans un club enbrumé par des volutes de fumées.
"Cancel" regorge de petites tourneries légères, de solos efficaces. Le tout grimpe doucement vers le firmament par paliers successifs. "Sing" utilise la même recette mais ici l'ambiance live est privilegiée. A la limite de l'improvisation ; les musiciens jouent dans leur coin, tentent de trouver un terrain d'entente pour enfin démarrer le morceau ; syncopé a l'extrême et atteignant 14 minutes plus tard un final à faire se dresser les cheveux sur la tête. A ce moment très spécial, la basse pèse de tout son poids tandis que la guitare use des accords stratosphériques procurant une sensation de décollage à la verticale.
La mission est réussie. Karate en plus de créer une passerelle entre jazz et rock qui souvent se boudent, nous a doucement conduit vers le septième ciel.
Parfait 17/20 | par Oneair |
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