The Bicycles
The Good, The Bad And The Cuddly |
Label :
Fuzzy Logic |
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Ça ressemble foutre à un lustre d'antan, à un digne classicisme pop, violons et trompettes en trompe-l'œil, reprise des Monkees en porte-à-faux, et pourtant, reste collé au palais ce graillon lo-fi, qui fait toute la différence. Ce n'est plus simplement du bel ouvrage, c'est de la pop grisée à souhait, avec des bulles. Plop.
Façon de faire pas forcément originale. C'est même aussi vieux que le bi-bop et les pogs (ah! années 90). L'Elephant 6 de Robert Schneider en faisait toute sa philosophie : marier obsessions sixties et esprit do-it-yourself. Une écriture, des arrangements, des mélodies typiques marinés dans le bouillon frivole de l'indie rock. On pense d'ailleurs pas mal au Of Montreal des débuts. En moins fantasque, en moins psychédélique, en moins gnangnan hystérique, mais doué d'une écriture autrement plus géniale. Tellement doué...
Un talent qui leur accorde la grâce d'une rare aisance, pour naviguer sans escale entre les tropiques, voire les pôles. D'un garage bubblegum ("B-B-Bicycles") à une raide nostalgie ("Australia"), ça passe, d'une fanfare jocrisse ("Gotta Get Out") à un chagrin girls group ("I Know We Have To Be Apart", les Shirelles n'auraient pas fait mieux), ça passe, d'une berceuse ("Randy's Song") à une méthamphétamine ("Please Don't Go"), ça passe... D'un ying à un n'importe quel yang, alors que chez n'importe qui d'autre on crierait à l'éparpillement, le toutes directions épuisant, ici ça passe, toujours. C'est très impressionnant.
Un premier album en plus, seulement. The Good, The Bad And The Cuddly... résume bien l'esprit de ces gens. Embué d'un cool amateurisme, un petit chef-d'œuvre de douce irrévérence pour une pop naïve et sublime. Plop.
Façon de faire pas forcément originale. C'est même aussi vieux que le bi-bop et les pogs (ah! années 90). L'Elephant 6 de Robert Schneider en faisait toute sa philosophie : marier obsessions sixties et esprit do-it-yourself. Une écriture, des arrangements, des mélodies typiques marinés dans le bouillon frivole de l'indie rock. On pense d'ailleurs pas mal au Of Montreal des débuts. En moins fantasque, en moins psychédélique, en moins gnangnan hystérique, mais doué d'une écriture autrement plus géniale. Tellement doué...
Un talent qui leur accorde la grâce d'une rare aisance, pour naviguer sans escale entre les tropiques, voire les pôles. D'un garage bubblegum ("B-B-Bicycles") à une raide nostalgie ("Australia"), ça passe, d'une fanfare jocrisse ("Gotta Get Out") à un chagrin girls group ("I Know We Have To Be Apart", les Shirelles n'auraient pas fait mieux), ça passe, d'une berceuse ("Randy's Song") à une méthamphétamine ("Please Don't Go"), ça passe... D'un ying à un n'importe quel yang, alors que chez n'importe qui d'autre on crierait à l'éparpillement, le toutes directions épuisant, ici ça passe, toujours. C'est très impressionnant.
Un premier album en plus, seulement. The Good, The Bad And The Cuddly... résume bien l'esprit de ces gens. Embué d'un cool amateurisme, un petit chef-d'œuvre de douce irrévérence pour une pop naïve et sublime. Plop.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sirius |
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