The Raincoats
Odyshape |
Label :
Geffen |
||||
Le punk a été une véritable bouffée d'air pour les femmes dans le rock. The Slits, X Ray Spex, Lene Lovitch et consorts. Parmi elles figurent The Raincoats qui apparut en 1979. Ce groupe entièrement féminin est composé de Ana da Silva (guitare et chant), Gina Birsch (basse et chant), Vicky Aspinall (violon, piano, chant et la seule qui sache jouer d'un instrument) et Palmolive (ex-batteuse des Slits) jusqu'en 1980. Les quatre filles se font très vite remarquées pour leur personnalité et aussi par l'utilisation du violon qui produit des sons sans précédent dans le punk. Ceci leur permet de signer chez Rough Trade et de composer un album éponyme l'année de la formation du groupe.
Après le départ de Palmolive, les Raincoats décident d'autoproduire un second album en 1981 : Odyshape. Sans batteur-se, les filles font appel à Robert Wyatt et Charles Hayward (du groupe de jazz This Heat) pour enregistrer leur second album. Odyshape se révèle un album entre la fraîcheur de l'amateurisme et une mosaïque de jazz, rythmes orientaux et musique contemporaine ce qui en fait un album singulier dans le punk. Les sons sont primitifs et inquiétants sur "Family Treet" et "Shouting Out Loud". Le chant polyphonique est maitrisé sur toutes les chansons (ce qui n'était pas le cas du premier album). Le minimalisme de "Only Loved At Night" et "Dancing In My Head " contraste avec le suffoquant "Red Shoes" qui utilise au mieux le violon de Vicky Aspinall pour produire un capharnaüm qui reste le chef d'œuvre de cet album.
The Raincoats reste un groupe essentiel qui a influencé Nirvana (Kurt Cobain était un fan et a ressorti tous les albums des Raincoats chez DCG), Sonic Youth (Steve Shelley sera leur batteur lors de leur reformation en 1993), PJ Harvey etc. La spontanéité et la créativité ont été leur marque de fabrique et Odyshape leur meilleur album.
Après le départ de Palmolive, les Raincoats décident d'autoproduire un second album en 1981 : Odyshape. Sans batteur-se, les filles font appel à Robert Wyatt et Charles Hayward (du groupe de jazz This Heat) pour enregistrer leur second album. Odyshape se révèle un album entre la fraîcheur de l'amateurisme et une mosaïque de jazz, rythmes orientaux et musique contemporaine ce qui en fait un album singulier dans le punk. Les sons sont primitifs et inquiétants sur "Family Treet" et "Shouting Out Loud". Le chant polyphonique est maitrisé sur toutes les chansons (ce qui n'était pas le cas du premier album). Le minimalisme de "Only Loved At Night" et "Dancing In My Head " contraste avec le suffoquant "Red Shoes" qui utilise au mieux le violon de Vicky Aspinall pour produire un capharnaüm qui reste le chef d'œuvre de cet album.
The Raincoats reste un groupe essentiel qui a influencé Nirvana (Kurt Cobain était un fan et a ressorti tous les albums des Raincoats chez DCG), Sonic Youth (Steve Shelley sera leur batteur lors de leur reformation en 1993), PJ Harvey etc. La spontanéité et la créativité ont été leur marque de fabrique et Odyshape leur meilleur album.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Tomtom |
En écoute : https://theraincoats.bandcamp.com/album/odyshape
Posté le 08 août 2011 à 14 h 55 |
J'ai du mal à croire que les nombreuses louanges sur cet album ne soient pas un peu dues à la hype. Car autant on y trouve quelques belles chansons, et même un diamant brut et pur (j'y reviens), autant la plupart ont un coté avant-gardiste sans prise suffisante pour l'émotion. Vraiment j'ai écouté, mais la 2eme partie de l'album ne me touche pas, même si je reconnais une vraie recherche artistique.
Ici le groupe a tourné la page du punk. Si c'est du post punk alors c'est la tendance post post post... On se retrouve dans un étrange folk-musique-du-monde qui peu faire parfois penser à Lisa Germano. Quelle différence avec leur précédent album! On peut se demander si c'est le même groupe.
Bon, expédions joliment l'affaire, "Shouting Out Loud" commence de façon très belle, mais assez rapidement la chanson bascule dans une facette plus expérimentale sans plus de trace de la beauté initiale. Dommage... Puis vient la perle... tapez "Raincoats Family Treet" sur le oueb et écoutez. Rien d'autre à dire. S'ensuivent 2 belles chansons, puis un "Odyshape" auquel je n'accroche pas tant il s'éloigne de la chanson pour s'approcher d'une sorte de rituel, "And Then It's OK" qui comme sont titre me le suggère est le dernier titre où l'on peut trouver des morceaux de mélodies sensibles.
Au final, à moins d'être un fan de ce type d'expérimentations il est exagéré de porter cet album aux nues. Néanmoins aucune chanson n'est de la soupe et le tout dégage un certain charme. Il y a beaucoup d'authenticité dans ce groupe, et c'est rare.
Ici le groupe a tourné la page du punk. Si c'est du post punk alors c'est la tendance post post post... On se retrouve dans un étrange folk-musique-du-monde qui peu faire parfois penser à Lisa Germano. Quelle différence avec leur précédent album! On peut se demander si c'est le même groupe.
Bon, expédions joliment l'affaire, "Shouting Out Loud" commence de façon très belle, mais assez rapidement la chanson bascule dans une facette plus expérimentale sans plus de trace de la beauté initiale. Dommage... Puis vient la perle... tapez "Raincoats Family Treet" sur le oueb et écoutez. Rien d'autre à dire. S'ensuivent 2 belles chansons, puis un "Odyshape" auquel je n'accroche pas tant il s'éloigne de la chanson pour s'approcher d'une sorte de rituel, "And Then It's OK" qui comme sont titre me le suggère est le dernier titre où l'on peut trouver des morceaux de mélodies sensibles.
Au final, à moins d'être un fan de ce type d'expérimentations il est exagéré de porter cet album aux nues. Néanmoins aucune chanson n'est de la soupe et le tout dégage un certain charme. Il y a beaucoup d'authenticité dans ce groupe, et c'est rare.
Bon 15/20
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