The Sugar Plum Fairy Pr.
Shades Of Grey |
Label :
Montauk |
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On avait laissé les Sugar Plum Fairy Pr. avec un premier disque très beau, à l'aube d'un succès critique fin 2006. Qu'ont-ils fait depuis ? Tourné, tourné et puis encore tourné, dans tout le pays, pour tenter d'assoir une position d'espoir de la pop made in France. Entre temps ils semblent tout de même avoir eu le temps d'enregistrer un disque !
Ils reviennent donc en ce début d'année 2010 avec un atout de choc : le batteur de Nestor Is Bianca (Nicolas Jaumain) s'est joint à l'aventure. Pourquoi un atout ? Parce qu'autant la magie mélodique des deux compères Aurélien Jouannet et Sylvain Joubert s'accommodait bien de bidouillages électroniques discrets sur disque, autant le passage à la scène souffrait (un peu) d'un manque d'énergie.
C'est donc une bonne surprise d'entendre Jaumain, non pas jouer les seconds couteaux dans des arrangements confortables, mais de prendre la vraie place du 3è homme. Indéniablement, les compositions du combo présentent grâce à lui un visage plus affiné. Et si l'esprit de Shades Of Grey est en presque tout point identique à celui de The Sugar Plum Fairy Pr., on ne peut que saluer ce regain de vigueur qu'apporte l'élément percussif naturel. Car le piano de Jouannet est souvent virevoltant, la basse de Joubert omniprésente. Ainsi quoi de mieux qu'un batteur inspiré pour soutenir ces deux instruments ?
Pour le reste on se réjouit que les deux compositeurs en chef retrouvent ce lyrisme efficace qui faisait le grand charme du premier opus. Car on pouvait légitimement craindre que la formule tourne vite en rond, sans plus de pouvoir émotionnel... Mais le talent mélodique de Jouannet est pour l'instant intact, et il ne semble pas prêt de s'éteindre. Souhaitons désormais que l'espoir joue les premiers rôles, il en a la carrure, et les moyens: plus d'un titre de Shades Of Grey s'en sortirait très bien au petit jeu du single salvateur, "Faultline" en tête. Ainsi soit-il !
Ils reviennent donc en ce début d'année 2010 avec un atout de choc : le batteur de Nestor Is Bianca (Nicolas Jaumain) s'est joint à l'aventure. Pourquoi un atout ? Parce qu'autant la magie mélodique des deux compères Aurélien Jouannet et Sylvain Joubert s'accommodait bien de bidouillages électroniques discrets sur disque, autant le passage à la scène souffrait (un peu) d'un manque d'énergie.
C'est donc une bonne surprise d'entendre Jaumain, non pas jouer les seconds couteaux dans des arrangements confortables, mais de prendre la vraie place du 3è homme. Indéniablement, les compositions du combo présentent grâce à lui un visage plus affiné. Et si l'esprit de Shades Of Grey est en presque tout point identique à celui de The Sugar Plum Fairy Pr., on ne peut que saluer ce regain de vigueur qu'apporte l'élément percussif naturel. Car le piano de Jouannet est souvent virevoltant, la basse de Joubert omniprésente. Ainsi quoi de mieux qu'un batteur inspiré pour soutenir ces deux instruments ?
Pour le reste on se réjouit que les deux compositeurs en chef retrouvent ce lyrisme efficace qui faisait le grand charme du premier opus. Car on pouvait légitimement craindre que la formule tourne vite en rond, sans plus de pouvoir émotionnel... Mais le talent mélodique de Jouannet est pour l'instant intact, et il ne semble pas prêt de s'éteindre. Souhaitons désormais que l'espoir joue les premiers rôles, il en a la carrure, et les moyens: plus d'un titre de Shades Of Grey s'en sortirait très bien au petit jeu du single salvateur, "Faultline" en tête. Ainsi soit-il !
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
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