Cheater Slicks
Forgive Thee |
Label :
In The Red |
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Cinquième opus des autres bostoniens sautillants (sans obèse mégalo aux commandes j'veux dire), Forgive Thee semble ironiquement s'excuser par avance d'offrir un son plus poli.
Même si "My Friends" et "I'm Coming Home" envoie le bois dès le départ, la maturité des compositions et du travail sur le son sautent aux oreilles.
Soyons clairs, Tom Shannon chante comme le commun des mortels maitrîse la théorie de la relativité, mais il est plutôt bien épaulé par le batteur Dana Hatch, et le groupe s'écarte un peu du blues joué ultra saturé pour de sympathiques ballades qui fleurent bon le hobo white trash ("I Can Go Home").
Là où bon nombre de leurs confrères se plantent en passant d'un punk furieux à des velléités de songwriting ridicule, Cheater Slicks se la joue modeste et reste cohérent.
Tom Shannon réussit même à introduire de vrais bouts de Jello Biafra dans son chant ("Arm Yourself") et le groupe arrive à se renouveler sur une base de travail franchement limitée au départ, se démarquant du même coup des canons esthétiques rock de l'époque et de la mainmise dictatoriale de Jon Spencer.
Même si "My Friends" et "I'm Coming Home" envoie le bois dès le départ, la maturité des compositions et du travail sur le son sautent aux oreilles.
Soyons clairs, Tom Shannon chante comme le commun des mortels maitrîse la théorie de la relativité, mais il est plutôt bien épaulé par le batteur Dana Hatch, et le groupe s'écarte un peu du blues joué ultra saturé pour de sympathiques ballades qui fleurent bon le hobo white trash ("I Can Go Home").
Là où bon nombre de leurs confrères se plantent en passant d'un punk furieux à des velléités de songwriting ridicule, Cheater Slicks se la joue modeste et reste cohérent.
Tom Shannon réussit même à introduire de vrais bouts de Jello Biafra dans son chant ("Arm Yourself") et le groupe arrive à se renouveler sur une base de travail franchement limitée au départ, se démarquant du même coup des canons esthétiques rock de l'époque et de la mainmise dictatoriale de Jon Spencer.
Bon 15/20 | par Gérard Cousin |
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