The Belltower
Popdropper |
Label :
East West |
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Voilà encore un groupe qui fait partie des ignorés de l'histoire du rock. Combien êtes-vous à avoir entendu parler de Belltower ? Combien ont déjà lu des chroniques enflammées à leur sujet ? D'ailleurs, combien sont au courant que les Belltower ont sortis une poignée de singles et un seul album, puis se sont gentiment séparés sans rien demander à personne ?
Mais peu importe que l'on soit passé à côté de ce groupe, cela n'empêche en rien l'écoute fantastique de cet opus.
Car il s'agit bien ici de prendre le temps, d'apprécier chacun des titres présents, quite à se laisser glisser, voire se perdre. La voix de Britta Phillips, suave et rêveuse, épaulée de celle de Jody Porter, toute aussi douce, insère des notes subversive à une dream-pop trompeuse.
Faussement langoureuses, voluptueusement sautillantes, terriblement volatiles, les chansons frolent la perfection en matière d'envolée onirique. Au détour d'une guitare séche, d'ambiance obscure ou de passages saturés, on saute, on est trainé, on voyage en diagonale. Les mélodies sont merveilleuses, la texture sonore est finnement travaillée, l'accrochage avec l'atmosphère fantasmagorique et candide du groupe se fait instantanément.
Un album de têtes en l'air, de doux lunatiques et de tendres déconnectés, qui savaient se servir de leur instrument pour peindre une toile suréaliste, scintillante mais au plus proche du bouillonement qui s'agitaient en eux. Une envie d'évasion à l'intérieur de ces éternels jeunes, de ces incompris qui préféraient fuir loin et effacer les traces derrière eux de leur pélégrination à grand renfort de saturations et de guitares raffinées. Une sorte de discours d'autistes, comme les élégiaques du mouvement shoegazing, plus préoccupés par leur musique que par l'effet qu'elle pouvait insinuer.
The Belltower était américain, même si le groupe fit de nombreux festivals européens au début des années 90, et Jody Forter et Adam Schlesinger s'en allèrent former Fountains of Wayne, qui eut un relatif succés, ce qui explique peut-être pourquoi Belltower est resté anonyme. Ceci dit, Popdropper était considéré comme un des meilleurs disques de shoegazing, chargé d'émotions et d'intensité. C'est un bijou d'autant prenant qu'il est accessible. En tout cas la voix de Britta Phillips marque les esprits!
Ensorcelant, reposant et évasif, le charme de cet opus s'élève au dessus du temps et reste donc une perle de pop cosmique, qui finalement gagne à rester secret...
Mais peu importe que l'on soit passé à côté de ce groupe, cela n'empêche en rien l'écoute fantastique de cet opus.
Car il s'agit bien ici de prendre le temps, d'apprécier chacun des titres présents, quite à se laisser glisser, voire se perdre. La voix de Britta Phillips, suave et rêveuse, épaulée de celle de Jody Porter, toute aussi douce, insère des notes subversive à une dream-pop trompeuse.
Faussement langoureuses, voluptueusement sautillantes, terriblement volatiles, les chansons frolent la perfection en matière d'envolée onirique. Au détour d'une guitare séche, d'ambiance obscure ou de passages saturés, on saute, on est trainé, on voyage en diagonale. Les mélodies sont merveilleuses, la texture sonore est finnement travaillée, l'accrochage avec l'atmosphère fantasmagorique et candide du groupe se fait instantanément.
Un album de têtes en l'air, de doux lunatiques et de tendres déconnectés, qui savaient se servir de leur instrument pour peindre une toile suréaliste, scintillante mais au plus proche du bouillonement qui s'agitaient en eux. Une envie d'évasion à l'intérieur de ces éternels jeunes, de ces incompris qui préféraient fuir loin et effacer les traces derrière eux de leur pélégrination à grand renfort de saturations et de guitares raffinées. Une sorte de discours d'autistes, comme les élégiaques du mouvement shoegazing, plus préoccupés par leur musique que par l'effet qu'elle pouvait insinuer.
The Belltower était américain, même si le groupe fit de nombreux festivals européens au début des années 90, et Jody Forter et Adam Schlesinger s'en allèrent former Fountains of Wayne, qui eut un relatif succés, ce qui explique peut-être pourquoi Belltower est resté anonyme. Ceci dit, Popdropper était considéré comme un des meilleurs disques de shoegazing, chargé d'émotions et d'intensité. C'est un bijou d'autant prenant qu'il est accessible. En tout cas la voix de Britta Phillips marque les esprits!
Ensorcelant, reposant et évasif, le charme de cet opus s'élève au dessus du temps et reste donc une perle de pop cosmique, qui finalement gagne à rester secret...
Bon 15/20 | par Vic |
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