Young Widows
Settle Down City |
Label :
Jade Tree |
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Attention à ne pas s'y tromper : quand Young Widows débarque avec sa petite bombe Settle Down City, ce n'est pas un petit groupe de jeunots inconnus qui déboule sur la scène noise sans crier gare. Non, ces gars-là ont déjà un peu trainé leurs guêtres dans le milieu. En 2006, quand sort cet album, les Young Widows sont en fait Breather Resist amputé de leur chanteur. et dont l'activité s'était arrêtée en 2005 après deux méfaits corrects et notamment un split avec Harkonen.
Tout ça pour dire qu'avec ces références, il n'est pas étonnant que Young Widow fasse du bruit. Mais pas du hardcore façon Breather Resist, non, Young Widow a choisi de se réorienter dans une veine plus heavy: sorte de noise énervée à souhait avec le groove de Jesus Lizard, la comparaison qui revient partout si vous lisez n'importe quelle autre chronique. Jesus Lizard pourquoi pas, mais un Jesus Lizard sans la folie de David Yow, et sans les patterns fameuses de Mac McNeilly (oui, certains plans à la batterie comme "Small Talk ou "Formererer" me semblent vraiment légers pour un groupe s'evertuant à infliger du noise à nos petites oreilles avides de décibels).
Cependant celà ne suffit pas à gâcher l'écoute de ce Settle Down City : c'est tout un flot discontinu de riffs bien rêches et rugueux, appuyé par un groove évident (assuré par une basse énoooorme) qui se déverse.
Pas de fioriture, pas de temps mort, pas le temps de s'ennuyer en somme durant ces 35 minutes. C'est tout ce que je demande. Et je suis servi !
Tout ça pour dire qu'avec ces références, il n'est pas étonnant que Young Widow fasse du bruit. Mais pas du hardcore façon Breather Resist, non, Young Widow a choisi de se réorienter dans une veine plus heavy: sorte de noise énervée à souhait avec le groove de Jesus Lizard, la comparaison qui revient partout si vous lisez n'importe quelle autre chronique. Jesus Lizard pourquoi pas, mais un Jesus Lizard sans la folie de David Yow, et sans les patterns fameuses de Mac McNeilly (oui, certains plans à la batterie comme "Small Talk ou "Formererer" me semblent vraiment légers pour un groupe s'evertuant à infliger du noise à nos petites oreilles avides de décibels).
Cependant celà ne suffit pas à gâcher l'écoute de ce Settle Down City : c'est tout un flot discontinu de riffs bien rêches et rugueux, appuyé par un groove évident (assuré par une basse énoooorme) qui se déverse.
Pas de fioriture, pas de temps mort, pas le temps de s'ennuyer en somme durant ces 35 minutes. C'est tout ce que je demande. Et je suis servi !
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
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