Funki Porcini
Fast Asleep |
Label :
Ninja Tune |
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Fast Asleep : la pièce évidente, la réponse infaillible. Elle serait à Funki Porcini ce que Take London est à Herbaliser, ce que Sound Mirrors est à Coldcut (dixit les connoisseurs). A priori, dégustation en omelette obligatoire. Fast Asleep, comme son nom l'indique, est un disque censé reposer les méninges, un album supposé renvoyer le marchand de sable à l'ANPE du coin. Dans la commode, la boite d'hypnotiques, nous voilà "Vite Assoupis". Assurément... mais d'un ennui profond.
Parce qu'avec cette grosse dizaine de morceaux, c'est carrément la sieste obligatoire. Faut dire que sa grosse poilade au James, c'est coller et étirer le sample satiné jusqu'à plus d'sinusoïde, de dérouler de la nappe ambiante sans la moindre pitié. Et à moins d'être amateur de purée (voire d'amanites hallucinogènes) ou dans un état de fatigue avancé (là, faut avouer que ça peut être assez relaxant, ce vide infini), ça devient vite barbant.
Heureusement, comme dans tout "classique" qui se respecte, on y trouve aussi l'exception qui valait le déplacement, le ou les morceaux dignes d'un hypothétique "very very best of". Car outre cette grosse bouillie pas très bien définie, il y a cet autre minuscule et miraculeux morceau, le (très) bien nommé "Sleepy". Mais diable, ce "Sleepy", du pur Miles Davis ressuscité par Bradell, du Miles invoqué pour une ultime partie d'Ascenseur pour l'Echafaud. La révélation, l'illumination inespérée, un véritable "Wicked Game" dans un best of de Chris Isaak, c'est dire. "Sleepy", vite assoupi...de sérénité cette fois. Parce que Fast Asleep, c'est bel et bien l'histoire d'une tempête au milieu du calme absolu, l'histoire de deux minutes de jazz fatal. Pour les gens sains en tout cas.
Parce qu'avec cette grosse dizaine de morceaux, c'est carrément la sieste obligatoire. Faut dire que sa grosse poilade au James, c'est coller et étirer le sample satiné jusqu'à plus d'sinusoïde, de dérouler de la nappe ambiante sans la moindre pitié. Et à moins d'être amateur de purée (voire d'amanites hallucinogènes) ou dans un état de fatigue avancé (là, faut avouer que ça peut être assez relaxant, ce vide infini), ça devient vite barbant.
Heureusement, comme dans tout "classique" qui se respecte, on y trouve aussi l'exception qui valait le déplacement, le ou les morceaux dignes d'un hypothétique "very very best of". Car outre cette grosse bouillie pas très bien définie, il y a cet autre minuscule et miraculeux morceau, le (très) bien nommé "Sleepy". Mais diable, ce "Sleepy", du pur Miles Davis ressuscité par Bradell, du Miles invoqué pour une ultime partie d'Ascenseur pour l'Echafaud. La révélation, l'illumination inespérée, un véritable "Wicked Game" dans un best of de Chris Isaak, c'est dire. "Sleepy", vite assoupi...de sérénité cette fois. Parce que Fast Asleep, c'est bel et bien l'histoire d'une tempête au milieu du calme absolu, l'histoire de deux minutes de jazz fatal. Pour les gens sains en tout cas.
Passable 11/20 | par Camomille |
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