Tom Tom Club
Tom Tom Club |
Label :
Island |
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Vous allez me dire qu'il faut d'abord passer par le groupe mère pour découvrir les side-projects de chacun des membres de ce même groupe ! Et bien ça pourrait fonctionner dans ce sens pour Jerry Harrison et son album The Red and The Black de 1981 ou bien le projet My Life In The Bush Of Ghost de David Byrne monté avec Brian Eno la même année ! Mais quand on a grandi dans les années 2000 et qu'une pub (ne me demandez pas laquelle, je ne me souviens plus) utilise "Wordy Rappinghood" comme musique de fond, on connait alors Tom Tom Club avant les Talking Heads.
C'est donc à la fin des années 2000 que je découvre ce riff à la fois rigolo, catchy et funky. Fan des B-52's depuis le plus jeune âge, cette musique n'était pas sans rappeler l'univers haut en couleur du quintette de Géorgie. Mais ce n'était pas eux qui avaient composé cette douce musique. C'est ainsi que je découvre à l'âge de douze ans le Tom Tom Club de Tina Weymouth et Chris Frantz, deux noms qui ne me disent encore rien. Bien des années sont passées et le jeune collégien est devenu jeune étudiant, collectionneur de disques qui plus est.
C'est donc tout naturel qu'il décide de retrouver ces quelques disques marquants de son enfance. Et je retrouve donc ce premier opus de Tom Tom Club. Au moment de l'achat, je sais désormais que ce groupe est donc en fait un side-project d'un immense groupe white funk/art rock nommé Talking Heads, groupe que je rechignais a écouter... "Bof bof", je me disais...
En écoutant le disque, je repère donc rapidement deux morceaux : le fameux "Wordy Rappinghood" et le funky "Genius Of Love" qui devient rapidement mon morceau favori du disque. Je décide donc de me renseigner un minimum sur le groupe, histoire de mieux connaitre les géniteurs de ce groove quasiment parfait. Impossible donc pour moi d'éviter le léviathan musical appelé Talking Heads et c'est ainsi que je les découvre. Mais c'est une autre histoire qui vous sera contée dans ma chronique de Speaking In Tongues.
Ainsi donc, nous voila en 1981. Les Talking Heads terminent leur tournée Remain In Light et se séparent momentanément pour concrétiser chacun de leur côté un projet solo. Chris et Tina regardent donc du coté des Bahamas et signent avec le magnat du reggae Chris Blackwell sur son label Island Records. A partir du moment où le couple s'installe en studio, le "Club" du titre devient vraiment significatif : une douzaine de musiciens sont conviés a participer à l'enregistrement. Parmis eux, Adrian Belew (comparse depuis la période Remain in Light), les deux autres sœurs de Tina, Lani et Laura mais aussi Steve Scales (échappé lui aussi des Talking Heads), Tyrone Downie, Monte Brown, Sly Dunbar, Robbie Shakespear et quelques autres.
Tout ce petit monde a donc contribué à coucher sur bande 8 morceaux groovys, funky et amusants a souhait.
On retrouve donc les "anthems" avec "Wordy Rappinghood" et "Genius Of Love" (tous deux ultra-connus car également ultra-samplés) suivi du "Tom Tom Theme", un instrumental servant de pont avec le morceau suivant : "L'Elephant", sorte de comptine funky pour enfant chantée en français (la famille Weymouth a été élevée en France). La seconde face est un peu plus lente en terme de rythme et peut-être un peu moins punchy.
Mention spéciale au titre bonus (sur le format CD) "Under The Boardwalk" qui fait directement référence à Mai 68 (et sûrement à l'enfance des jeunes sœurs Weymouth).
On peut dire au final que ce premier disque de Tom Tom Club est comme un chainon manquant entre le funk froid et sombre de Remain In Light et le funk groovy et dansant de Speaking In Tongues. Il s'écoute donc au moins d'une oreille aussi attentive que pour un bon disque des Heads.
Je terminerai cette chronique en m'étonnant d'être le premier a chroniquer le Tom Tom Club sur XS, alors que pourtant ils sont plutôt faciles d'accès et relativement intéressants. La preuve, c'est que les publicistes utilisent encore "Wordy Rappinghood" pour donner plus de punch à leur publicités (et par la même occasion participer à la culture musicale de mélomanes curieux).
C'est donc à la fin des années 2000 que je découvre ce riff à la fois rigolo, catchy et funky. Fan des B-52's depuis le plus jeune âge, cette musique n'était pas sans rappeler l'univers haut en couleur du quintette de Géorgie. Mais ce n'était pas eux qui avaient composé cette douce musique. C'est ainsi que je découvre à l'âge de douze ans le Tom Tom Club de Tina Weymouth et Chris Frantz, deux noms qui ne me disent encore rien. Bien des années sont passées et le jeune collégien est devenu jeune étudiant, collectionneur de disques qui plus est.
C'est donc tout naturel qu'il décide de retrouver ces quelques disques marquants de son enfance. Et je retrouve donc ce premier opus de Tom Tom Club. Au moment de l'achat, je sais désormais que ce groupe est donc en fait un side-project d'un immense groupe white funk/art rock nommé Talking Heads, groupe que je rechignais a écouter... "Bof bof", je me disais...
En écoutant le disque, je repère donc rapidement deux morceaux : le fameux "Wordy Rappinghood" et le funky "Genius Of Love" qui devient rapidement mon morceau favori du disque. Je décide donc de me renseigner un minimum sur le groupe, histoire de mieux connaitre les géniteurs de ce groove quasiment parfait. Impossible donc pour moi d'éviter le léviathan musical appelé Talking Heads et c'est ainsi que je les découvre. Mais c'est une autre histoire qui vous sera contée dans ma chronique de Speaking In Tongues.
Ainsi donc, nous voila en 1981. Les Talking Heads terminent leur tournée Remain In Light et se séparent momentanément pour concrétiser chacun de leur côté un projet solo. Chris et Tina regardent donc du coté des Bahamas et signent avec le magnat du reggae Chris Blackwell sur son label Island Records. A partir du moment où le couple s'installe en studio, le "Club" du titre devient vraiment significatif : une douzaine de musiciens sont conviés a participer à l'enregistrement. Parmis eux, Adrian Belew (comparse depuis la période Remain in Light), les deux autres sœurs de Tina, Lani et Laura mais aussi Steve Scales (échappé lui aussi des Talking Heads), Tyrone Downie, Monte Brown, Sly Dunbar, Robbie Shakespear et quelques autres.
Tout ce petit monde a donc contribué à coucher sur bande 8 morceaux groovys, funky et amusants a souhait.
On retrouve donc les "anthems" avec "Wordy Rappinghood" et "Genius Of Love" (tous deux ultra-connus car également ultra-samplés) suivi du "Tom Tom Theme", un instrumental servant de pont avec le morceau suivant : "L'Elephant", sorte de comptine funky pour enfant chantée en français (la famille Weymouth a été élevée en France). La seconde face est un peu plus lente en terme de rythme et peut-être un peu moins punchy.
Mention spéciale au titre bonus (sur le format CD) "Under The Boardwalk" qui fait directement référence à Mai 68 (et sûrement à l'enfance des jeunes sœurs Weymouth).
On peut dire au final que ce premier disque de Tom Tom Club est comme un chainon manquant entre le funk froid et sombre de Remain In Light et le funk groovy et dansant de Speaking In Tongues. Il s'écoute donc au moins d'une oreille aussi attentive que pour un bon disque des Heads.
Je terminerai cette chronique en m'étonnant d'être le premier a chroniquer le Tom Tom Club sur XS, alors que pourtant ils sont plutôt faciles d'accès et relativement intéressants. La preuve, c'est que les publicistes utilisent encore "Wordy Rappinghood" pour donner plus de punch à leur publicités (et par la même occasion participer à la culture musicale de mélomanes curieux).
Parfait 17/20 | par EmixaM |
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