The Subways
All Or Nothing |
Label :
Warner |
||||
Je ne m'étonne qu'à moitié de ne pas voir de chronique du second album des petits de The Subways. Re-situons.
Le premier opus, Young For Eternity n'était pas excessivement mauvais. J'entends par là, qu'il se laissait écouter entre deux rythme pour adolescents pré-pubères, et une petite ballade ici et là. Ceci dit, si vous n'avez déjà pas trop apprécié le premier enfant, le second vous apparaitra encore plus laid.
On commence fort --ou pas-- avec le premier titre dévoilé sur le net, "Girls And Boys". Là, je me permets de regarder de nouveau si j'ai bien pris le bon CD, ne confondant pas avec un groupe de faux-metal-emo. Non, c'est le bon. Le riff est tout simplement inaudible et n'a rien à faire sur un tel groupe. Le refrain n'est ni entrainant, ni même bon. Je zappe vite. Le problème c'est que je me retrouve d'emblée avec le même type de riff, quasiment le même. "Kalifornia" et ses cris faussement inspiré de Nirvana est totalement à rependre. On y discerne presque une certaine mélodie, mais non. Arrive "Alright", premier single. Comparé aux deux... 'trucs' que l'on vient d'entendre, elle semble presque réussie. D'ors et déjà blasée de ce gros côté rock --qui était pourtant pas si mal exploité dans le premier album, j'attends avec impatience les fameuses ballades. Elles arrivent avec en tête "Move to Newlyn". Un peu molle. Beaucoup même en fait. La magie n'opère pas --si toutefois elle a déjà opéré pour vous.
"All Or Nothing" est une musique d'ado boutonneux, alors que les pistes qui suivent reprennent ce côté "on vous montre qu'on est tout de même des rockers", marquant ici un panier à trois points dans l'incrédulité. "Turnaround" aurait pu passer avec un guitare plus Yeah Yeah Yeahs, et un chant qui ressemblerait moins à une tentative de punk mal léché. Quand "Strawberry Blonde" arrive, dégoulinante comme un beignet trop gras: je me dis que cette fois, la galette ne passe plus du tout. Les musiques s'enchainent et se ressemblent toutes. Oui, toutes.
Une sorte de magma entre des ballades soporifiques et des tentatives de punk rock américain mal gérées.
Je ne prends pas le temps de décrire toutes les erreurs de compositions et de bon goût pour vous dire de ne pas vous procurer cet album. Quand l'album pouvait avec un peu de recul plaire, et mériter une certaine moyenne, ce second opus marque, je pense le dernier tournant des jeunes londoniens. A oublier d'urgence.
Le premier opus, Young For Eternity n'était pas excessivement mauvais. J'entends par là, qu'il se laissait écouter entre deux rythme pour adolescents pré-pubères, et une petite ballade ici et là. Ceci dit, si vous n'avez déjà pas trop apprécié le premier enfant, le second vous apparaitra encore plus laid.
On commence fort --ou pas-- avec le premier titre dévoilé sur le net, "Girls And Boys". Là, je me permets de regarder de nouveau si j'ai bien pris le bon CD, ne confondant pas avec un groupe de faux-metal-emo. Non, c'est le bon. Le riff est tout simplement inaudible et n'a rien à faire sur un tel groupe. Le refrain n'est ni entrainant, ni même bon. Je zappe vite. Le problème c'est que je me retrouve d'emblée avec le même type de riff, quasiment le même. "Kalifornia" et ses cris faussement inspiré de Nirvana est totalement à rependre. On y discerne presque une certaine mélodie, mais non. Arrive "Alright", premier single. Comparé aux deux... 'trucs' que l'on vient d'entendre, elle semble presque réussie. D'ors et déjà blasée de ce gros côté rock --qui était pourtant pas si mal exploité dans le premier album, j'attends avec impatience les fameuses ballades. Elles arrivent avec en tête "Move to Newlyn". Un peu molle. Beaucoup même en fait. La magie n'opère pas --si toutefois elle a déjà opéré pour vous.
"All Or Nothing" est une musique d'ado boutonneux, alors que les pistes qui suivent reprennent ce côté "on vous montre qu'on est tout de même des rockers", marquant ici un panier à trois points dans l'incrédulité. "Turnaround" aurait pu passer avec un guitare plus Yeah Yeah Yeahs, et un chant qui ressemblerait moins à une tentative de punk mal léché. Quand "Strawberry Blonde" arrive, dégoulinante comme un beignet trop gras: je me dis que cette fois, la galette ne passe plus du tout. Les musiques s'enchainent et se ressemblent toutes. Oui, toutes.
Une sorte de magma entre des ballades soporifiques et des tentatives de punk rock américain mal gérées.
Je ne prends pas le temps de décrire toutes les erreurs de compositions et de bon goût pour vous dire de ne pas vous procurer cet album. Quand l'album pouvait avec un peu de recul plaire, et mériter une certaine moyenne, ce second opus marque, je pense le dernier tournant des jeunes londoniens. A oublier d'urgence.
Nul 3/20 | par Damned! |
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