Honey For Petzi
Nicholson |
Label :
Gentlemen |
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Passé le bonheur de la découverte du nouvel opus d' Honey For Petzi, on parvient à se forger un regard plus objectif au fil des écoutes. Rien de bien extraordinaire pour "Nicholson" en comparaison du fabuleux "Heal All Monsters" l'album précédent. Le groupe de Lausanne fait dans les structures plus compactes et les tissages basse/guitare sont quasiment abandonnés pour laisser place à quelques escapades de la 6 cordes. Ce sont donc des compositions plus directes, minimalistes, en formation serrée et rentre dedans qui sont proposées à nos oreilles.
Hélas, la mélancolie qui touchait tant et nous faisait tellement fondre auparavant semble plus absente, privilégiant des morceaux à teneurs plus optimistes. La formation qui affichait une grande originalité dans ses précédents titres semble revenir sur ses pas, en se rapprochant de ses modèles pour les plagier presque tout à fait. On pense à Shellac dénué de chant ("Golem") ou à Tortoise pour les ambiances tranquillo-groovy ("La Maison").
Le son certes moins monumental que "Heal All Monsters" (Steve Albini était aux platines) donne au trio une énergie live, une fougue qu'il faut bien reconnaître plus impressionnante, que sur le disque précédent, le groupe se lâchant sans retenue, à brides abattues. En définitive, la nouveauté transparaît peu sur ce disque, et le particularisme du groupe s'y estompe. Malgré tout, les compositions sont tout de mêmes fort agréables et l'album bon, même si cette évolution n'était pas forcément celle que l'on escomptait.
Hélas, la mélancolie qui touchait tant et nous faisait tellement fondre auparavant semble plus absente, privilégiant des morceaux à teneurs plus optimistes. La formation qui affichait une grande originalité dans ses précédents titres semble revenir sur ses pas, en se rapprochant de ses modèles pour les plagier presque tout à fait. On pense à Shellac dénué de chant ("Golem") ou à Tortoise pour les ambiances tranquillo-groovy ("La Maison").
Le son certes moins monumental que "Heal All Monsters" (Steve Albini était aux platines) donne au trio une énergie live, une fougue qu'il faut bien reconnaître plus impressionnante, que sur le disque précédent, le groupe se lâchant sans retenue, à brides abattues. En définitive, la nouveauté transparaît peu sur ce disque, et le particularisme du groupe s'y estompe. Malgré tout, les compositions sont tout de mêmes fort agréables et l'album bon, même si cette évolution n'était pas forcément celle que l'on escomptait.
Bon 15/20 | par Oneair |
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