Artery
Standing Still E. P. |
Label :
Phantom Powers |
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Rares, très rares, sont les groupes, parmi ceux qui se reforment après une très longue cessation d'activités, dont le retour aux affaires est une réelle réussite. Artery, dissolu en 1985 et reformé, en fait partie. Indéniablement. L'énergie et la tension sont intactes. Standing Still E.P., aboutissement de la reformation de 2007 à l'initiative de Jarvis Cocker, qui fut très marqué par le groupe au début des 80's, en est le témoin.
Guitare acérée, chant tendu et un peu halluciné, basse typiquement post-punk, batterie minimaliste, claviers discrets (le propre frère de Simon Hinkler l'a remplacé), tout est là, comme aux débuts ou presque, sans que cela ne sonne comme du réchauffé ou du resucé.
Cet EP substantiel démarre sur des chapeaux de roues avec "Standing Still", l'intérêt ne décroît pas, s'achevant en quatrième et dernière chanson par "Who's Afraid Of David Lynch?" en guise d'apothéose, avec son riff lancinant et sa mélodie obsessive. Le clip vaut d'ailleurs son pesant d'or, montrant le groupe en train de jouer, dans un décor sobre et un peu clautrophobique, tous affublés de masques à l'effigie du visage du réalisateur, créant une atmosphère étrange et un peu inquiétante, à l'image de la musique.
On se dit parfois que cette musique ressemble à celle de pas mal récents ou actuels, tels Interpol. En vérité, c'est précisément parce que ces jeunes formations doivent tout à ce genre d'artistes pourtant ignorés par la plus grande partie du public...
Guitare acérée, chant tendu et un peu halluciné, basse typiquement post-punk, batterie minimaliste, claviers discrets (le propre frère de Simon Hinkler l'a remplacé), tout est là, comme aux débuts ou presque, sans que cela ne sonne comme du réchauffé ou du resucé.
Cet EP substantiel démarre sur des chapeaux de roues avec "Standing Still", l'intérêt ne décroît pas, s'achevant en quatrième et dernière chanson par "Who's Afraid Of David Lynch?" en guise d'apothéose, avec son riff lancinant et sa mélodie obsessive. Le clip vaut d'ailleurs son pesant d'or, montrant le groupe en train de jouer, dans un décor sobre et un peu clautrophobique, tous affublés de masques à l'effigie du visage du réalisateur, créant une atmosphère étrange et un peu inquiétante, à l'image de la musique.
On se dit parfois que cette musique ressemble à celle de pas mal récents ou actuels, tels Interpol. En vérité, c'est précisément parce que ces jeunes formations doivent tout à ce genre d'artistes pourtant ignorés par la plus grande partie du public...
Bon 15/20 | par Gaylord |
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