Pete Doherty
Grace/Wastelands |
Label :
EMI |
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Cela fait donc sept ans que je suis avec énormément d'intérêt la carrière de Peter Doherty et de ceux qui l'accompagnent. Ses premières apparitions avec les Libertines m'ont profondément marqué, comme elles ont marqué le rock anglais des années 2000. Avec ses amis, Peter Doherty nous balançait son punk à la fois criard et sensible, sans avoir d'autre ambition que d'écrire de bonnes chansons qui assumaient leur héritage. Quelle spontanéité on retrouvait chez les Libertines ! Les problèmes de drogue et les apparitions dans les tabloïds ne me dérangeaient pas vraiment, vu que je ne lis pas tous ces torchons. Au contraire elles me faisaient plutôt de la peine. Personnellement, je n'ai jamais cru qu'on puisse se droguer pour faire parler de soi, et je m'inquiétais surtout pour la qualité de son écriture. Mais il a à chaque fois su me rassurer. Down In Albion était un album fabuleux, bancal et foisonnant, reflet parfait de la personnalité et de l'état de son créateur. Et avec Shotter's Nation, les Babyshambles empruntaient de nouveau chemins plus pops et acoustiques, qui s'expriment pleinement sur Grace/Wastelands.
Sur cet album, Pete Doherty n'est pas si seul. On retrouve Stephen Street à la production, Graham Coxon à la guitare et le batteur des Babyshambles. Mais difficile d'imaginer cet album publié sous un autre nom que celui de Pete Doherty en solo, car on est vraiment en présence d'une œuvre éminemment personnelle. Cet album est une sorte de fantasme de fan, car il est essentiellement composé de démos qui trainaient depuis quelques années sur les bootlegs et Youtube. Le talent dilettante de Pete Doherty s'exprime pleinement sur cette oeuvre où le cockney révèle au grand jour son song-writting impeccable. On ne retrouve plus rien de punk sur Grace/Wastelands. Au contraire, on est étonné par l'apparition massive de la folk dés l'ouverture "Arcadie". L'album, totalement acoustique, profite de l'habileté de Graham Coxon et n'a rien d'énervé. Pas de chant braillard, pas d'explosion ni d'attitude destroy. Grace/Wastelands est au contraire tendre et délicat, et installe des ambiances pleines de vague-à -l'âme. Le dépouillement va bien à Pete ("Trough The Looking Glass", "Palace Of Bones") et révèle un cœur tendre. Cette sensibilité s'exprime pleinement sur les morceaux où Stephen Street ajoute des arrangements de cordes. Placés en début d'album, "1939 Returning", "A Little Death Around The Eyes" et "Salome" se révèlent absolument bouleversantes. Pete est aussi malicieux: il nous le prouve avec le jazzy "Sweet By And By" où le piano fifties amuse, et surtout la géniale et primesautière "Sheepskin Tearaway". Qu'est-ce que j'ai attendu avant d'entendre une version studio de celle-ci ! Et bien c'est une totale réussite ! Avec son amie Dot Allison, Pete nous offre une splendide ballade tendre et romantique, un véritable morceau de rêve. On sentait cette capacité chez Pete depuis toujours, tous ses excès n'ayant jamais réussi à cacher sa sensibilité, mais avec tant de réussite cela en devenait presque inespéré. Parfois, les instrumentations s'enrichissent, avec le piano de "New Love Grows On The Trees" et "Broken Love Song", l'orgue de "Lady Don't Fall Backwards", qui assurent une fin d'album extraordinaire, toujours aussi poignante et émouvante (non je n'exagère pas). Les paroles achèvent de rendre le tout exceptionnel. Outre les beaux textes amoureux, Pete s'éloigne parfois de ce sujet qu'il maîtrise parfaitement, pour aborder avec réussite des thèmes plus sociaux, comme le triste sort réservé aux retraités sur "1939 Returning".
Non vraiment, je n'ai absolument rien à reprocher à cet album qui est un véritable coup de maître. C'est un album qui a pris du temps pour murir, on voit qu'il n'a pas été fait entre deux cures de désintoxication. Je recommande son écoute à tous les détracteurs de Pete Doherty, il s'agit véritablement de son reflet. Il nous entraîne dans son univers bancal mais attachant, plein de littérature et d'argot cockney. C'est un tel bonheur de voir celui qu'on suit depuis si longtemps accoucher d'un disque magistral. Pete Doherty ne mérite pas sa réputation de junkie dépourvu de talent. Je crois que c'est un gars un peu paumé, archi-sensible et surtout très talentueux. Les albums de la trempe de Grace/Wastelands sont rares et surtout inespérés, de grâce, ne le laissez pas passer pour de mauvaises raisons.
Sur cet album, Pete Doherty n'est pas si seul. On retrouve Stephen Street à la production, Graham Coxon à la guitare et le batteur des Babyshambles. Mais difficile d'imaginer cet album publié sous un autre nom que celui de Pete Doherty en solo, car on est vraiment en présence d'une œuvre éminemment personnelle. Cet album est une sorte de fantasme de fan, car il est essentiellement composé de démos qui trainaient depuis quelques années sur les bootlegs et Youtube. Le talent dilettante de Pete Doherty s'exprime pleinement sur cette oeuvre où le cockney révèle au grand jour son song-writting impeccable. On ne retrouve plus rien de punk sur Grace/Wastelands. Au contraire, on est étonné par l'apparition massive de la folk dés l'ouverture "Arcadie". L'album, totalement acoustique, profite de l'habileté de Graham Coxon et n'a rien d'énervé. Pas de chant braillard, pas d'explosion ni d'attitude destroy. Grace/Wastelands est au contraire tendre et délicat, et installe des ambiances pleines de vague-à -l'âme. Le dépouillement va bien à Pete ("Trough The Looking Glass", "Palace Of Bones") et révèle un cœur tendre. Cette sensibilité s'exprime pleinement sur les morceaux où Stephen Street ajoute des arrangements de cordes. Placés en début d'album, "1939 Returning", "A Little Death Around The Eyes" et "Salome" se révèlent absolument bouleversantes. Pete est aussi malicieux: il nous le prouve avec le jazzy "Sweet By And By" où le piano fifties amuse, et surtout la géniale et primesautière "Sheepskin Tearaway". Qu'est-ce que j'ai attendu avant d'entendre une version studio de celle-ci ! Et bien c'est une totale réussite ! Avec son amie Dot Allison, Pete nous offre une splendide ballade tendre et romantique, un véritable morceau de rêve. On sentait cette capacité chez Pete depuis toujours, tous ses excès n'ayant jamais réussi à cacher sa sensibilité, mais avec tant de réussite cela en devenait presque inespéré. Parfois, les instrumentations s'enrichissent, avec le piano de "New Love Grows On The Trees" et "Broken Love Song", l'orgue de "Lady Don't Fall Backwards", qui assurent une fin d'album extraordinaire, toujours aussi poignante et émouvante (non je n'exagère pas). Les paroles achèvent de rendre le tout exceptionnel. Outre les beaux textes amoureux, Pete s'éloigne parfois de ce sujet qu'il maîtrise parfaitement, pour aborder avec réussite des thèmes plus sociaux, comme le triste sort réservé aux retraités sur "1939 Returning".
Non vraiment, je n'ai absolument rien à reprocher à cet album qui est un véritable coup de maître. C'est un album qui a pris du temps pour murir, on voit qu'il n'a pas été fait entre deux cures de désintoxication. Je recommande son écoute à tous les détracteurs de Pete Doherty, il s'agit véritablement de son reflet. Il nous entraîne dans son univers bancal mais attachant, plein de littérature et d'argot cockney. C'est un tel bonheur de voir celui qu'on suit depuis si longtemps accoucher d'un disque magistral. Pete Doherty ne mérite pas sa réputation de junkie dépourvu de talent. Je crois que c'est un gars un peu paumé, archi-sensible et surtout très talentueux. Les albums de la trempe de Grace/Wastelands sont rares et surtout inespérés, de grâce, ne le laissez pas passer pour de mauvaises raisons.
Parfait 17/20 | par Vamos |
Posté le 07 mai 2009 à 20 h 56 |
Quelle bonne nouvelle que la sortie de ce premier album de Peter Doherty. Comme tout bon fan le sait, seul avec sa guitare acoustique, il est imbattable, ce qu'il nous prouve encore une fois avec ce magnifique Grace/Wastelands.
Comme pour Down In Albion, l'artwork est très artistique, ce qui accentue encore le côté poète du monsieur. Concernant la musique, la plupart des chansons sont déjà bien connues des fans. Pour enregister celles-ci, Pete ne s'est pas entouré de n'importe qui : Graham Coxon (Blur) à la guitare et Dot Allison sur "Sheepskin Tearaway" en plus d'Adam Ficek à la batterie. Quelques chansons sortent du lot, telles que le single "Last Of The English Roses", "1939 Returning", "A Little Death Around The Eyes" (co-écrite avec Carl), ou encore "Salome" avec une petite préférence pour "New Love Grows On Trees". De plus, on a même droit à un morceau style 'vieux cabaret': "Sweet By And By" durant laquelle on peut entendre du piano.
La pureté de sa voix alliée à la beauté des paroles en font donc un vrai petit chef d'oeuvre, qui mérite vraiment qu'on s'y attarde. Après quelques années d'errements avec les Babyshambles, Pete nous revient musicalement plus en forme que jamais. A quand son deuxième album solo ?
Comme pour Down In Albion, l'artwork est très artistique, ce qui accentue encore le côté poète du monsieur. Concernant la musique, la plupart des chansons sont déjà bien connues des fans. Pour enregister celles-ci, Pete ne s'est pas entouré de n'importe qui : Graham Coxon (Blur) à la guitare et Dot Allison sur "Sheepskin Tearaway" en plus d'Adam Ficek à la batterie. Quelques chansons sortent du lot, telles que le single "Last Of The English Roses", "1939 Returning", "A Little Death Around The Eyes" (co-écrite avec Carl), ou encore "Salome" avec une petite préférence pour "New Love Grows On Trees". De plus, on a même droit à un morceau style 'vieux cabaret': "Sweet By And By" durant laquelle on peut entendre du piano.
La pureté de sa voix alliée à la beauté des paroles en font donc un vrai petit chef d'oeuvre, qui mérite vraiment qu'on s'y attarde. Après quelques années d'errements avec les Babyshambles, Pete nous revient musicalement plus en forme que jamais. A quand son deuxième album solo ?
Très bon 16/20
Posté le 21 juin 2009 à 00 h 39 |
Quand le second album des Babyshambles est paru je ne savais pas qu'espérer de la part de Peter Doherty. Tout avait été trop loin et trop vite, la production trop lisse et les morceaux trop orientés vers un mélange de pop et de glam ne m'avaient laissé qu'un arrière goût d'inachevé. Mais le nouvel opus en solo est l'occasion de se rattrapper et d'enfin réaliser le potentiel qui se cache derrière l'épouvantail que beaucoup aiment traîner dans la boue, il faut dire que lui-même n'a jamais fait tellement d'efforts pour se faire aimer, c'est comme ça.
Or, Grace/Wastelands apparaît comme la réalisation la plus aboutie du Doherty et c'est bien comme ça que tout aurait toujours dû être, bien que je considère Down In Albion comme un chef-d'oeuvre, mais ne le répétez pas je risquerais de passer pour un illuminé...
Ce qui est frappant avec cet album c'est la façon qu'il a de retraiter des chansons qui composent le catalogue du chanteur depuis de nombreuses années et que les fans connaissent par coeur au travers d'enregistrements divers et avariés ou de nombreuses démos qui ont fait le charme de l'artiste et formé, bien plus que sa carrière médiatique mouvementée, le mythe du personnage. Bien sûr il y a de nouvelles créations mais certains morceaux datent du temps des Libertines et puisent dans les versants folk, bucoliques, poétiques ou pop du plus jeune Peter.
On retrouve malgré les apports et transformations des schémas usuels, connus, les structures et les mots romantiques des premières moutures et au premier abord certaines chansons ressemblent beaucoup à leurs anciennes versions. Néanmoins, on peut entendre qu'un formidable travail a été effectué sur la production par Stephen Street (qui avait raté son coup sur Shotters Nation et qui réussit ici) et les arrangements : les cordes sonnent comme plus profondes et le mixage utilise différents effets pour créer une atmosphère intimiste qui s'étend sur tout le disque et lui donne une chaleur musicale et humaine réconfortante. Ce qui renforce le pouvoir des formules littéraires et simplement belles dans les textes qui prennent dans l'oeuvre une place très importante.
Les mélodies subissent des changements incessants et les échos qui se dégagent des chansons créent autour d'elles de véritables petits mondes de sensibilités accrues dans l'air et les émotions en sont renforcées, de même que le jeu qui s'opère est aussi le fait de ce travail sur le son qui suggère souvent une profondeur de champ et cela donne aux chansons un grain plus délicat et touchant.
De plus, Graham Coxon vient apporter aux compositions et rythmiques de Doherty tout son savoir faire et son jeu de guitare se marie à merveille à ces belles et fragiles chansons : il sait apporter de la stabilité mais aussi de nouvelles formes et des nuances subtiles, notamment par des soli bien placés et courts comme il faut et parfois des tonalités jazzy d'une grande beauté.
Et pendant qu'il soutient le versatile Peter ce dernier peut ajuster son chant et se concentrer pour donner le meilleur de lui-même, lui qui est toujours au meilleur de son potentiel via l'émulation et le contact d'un alter ego. Il nous gratifie d'un chant sincère qui slalome sans cesse entre la spontanéité du poète et la mise en abîme des mots dans leur rapport aux sons.
L'album s'ouvre sur une douce et pastorale mise en bouche, "Arcady", qui est l'idéal que nous a toujours proposé dans ses visions Doherty, la terre des poètes vers laquelle son vaisseau Albion devait voguer. Un coin de paradis reposant. Vient la nouveauté de "Last Of The English Roses" qui officie bien dans son rôle de single avec son mélange de pop et d'ambiances particulièrement mystérieuse. On retiendra aussi les nostalgiques et déchirantes "1939 Returning" et "Salome", ainsi que la plus belle depuis toujours : "Sheepskin Tearaway" en duo avec Dot Allison dont la douce voix vient accompagner celle impuissante du junky accablé. Au niveau des ambiances, "A Little Death Around The Eyes" fait son effet dans ce qui ressemble à quelque chose de cinématographique comme ce que les Last Shadow Puppets ont pu faire, tandis que "Sweet By And By" permet d'exprimer un penchant orienté vers le monde du cabaret.
Dommage malgré tout que la très naïve et entraînante "I Am The Rain" soit venue remplacer au dernier moment "Through The Looking Glass". Heureusement cette dernière, est jouée sur le DVD bonus qui accompagne l'édition spéciale de l'album. Peter Doherty y joue quelques morceaux de son album dans un studio vide et la qualité des prestations est assurée.
Il semble donc que Grace/Wastelands soit son oeuvre la plus accomplie et c'est un album qui déborde d'une passion captivante. Et comme d'habitude il ne cesse de grandir dans le coeur de celui qui l'écoute. La seule inconnue qui reste demeure celle-ci : maintenant que les vieilleries ont été remises au goût du jour, qu'en est-il du talent actuel de Peter Doherty ? Qu'en est-il de ses nouvelles compositions ? Réponse au prochain album que j'espère aussi réussi.
Or, Grace/Wastelands apparaît comme la réalisation la plus aboutie du Doherty et c'est bien comme ça que tout aurait toujours dû être, bien que je considère Down In Albion comme un chef-d'oeuvre, mais ne le répétez pas je risquerais de passer pour un illuminé...
Ce qui est frappant avec cet album c'est la façon qu'il a de retraiter des chansons qui composent le catalogue du chanteur depuis de nombreuses années et que les fans connaissent par coeur au travers d'enregistrements divers et avariés ou de nombreuses démos qui ont fait le charme de l'artiste et formé, bien plus que sa carrière médiatique mouvementée, le mythe du personnage. Bien sûr il y a de nouvelles créations mais certains morceaux datent du temps des Libertines et puisent dans les versants folk, bucoliques, poétiques ou pop du plus jeune Peter.
On retrouve malgré les apports et transformations des schémas usuels, connus, les structures et les mots romantiques des premières moutures et au premier abord certaines chansons ressemblent beaucoup à leurs anciennes versions. Néanmoins, on peut entendre qu'un formidable travail a été effectué sur la production par Stephen Street (qui avait raté son coup sur Shotters Nation et qui réussit ici) et les arrangements : les cordes sonnent comme plus profondes et le mixage utilise différents effets pour créer une atmosphère intimiste qui s'étend sur tout le disque et lui donne une chaleur musicale et humaine réconfortante. Ce qui renforce le pouvoir des formules littéraires et simplement belles dans les textes qui prennent dans l'oeuvre une place très importante.
Les mélodies subissent des changements incessants et les échos qui se dégagent des chansons créent autour d'elles de véritables petits mondes de sensibilités accrues dans l'air et les émotions en sont renforcées, de même que le jeu qui s'opère est aussi le fait de ce travail sur le son qui suggère souvent une profondeur de champ et cela donne aux chansons un grain plus délicat et touchant.
De plus, Graham Coxon vient apporter aux compositions et rythmiques de Doherty tout son savoir faire et son jeu de guitare se marie à merveille à ces belles et fragiles chansons : il sait apporter de la stabilité mais aussi de nouvelles formes et des nuances subtiles, notamment par des soli bien placés et courts comme il faut et parfois des tonalités jazzy d'une grande beauté.
Et pendant qu'il soutient le versatile Peter ce dernier peut ajuster son chant et se concentrer pour donner le meilleur de lui-même, lui qui est toujours au meilleur de son potentiel via l'émulation et le contact d'un alter ego. Il nous gratifie d'un chant sincère qui slalome sans cesse entre la spontanéité du poète et la mise en abîme des mots dans leur rapport aux sons.
L'album s'ouvre sur une douce et pastorale mise en bouche, "Arcady", qui est l'idéal que nous a toujours proposé dans ses visions Doherty, la terre des poètes vers laquelle son vaisseau Albion devait voguer. Un coin de paradis reposant. Vient la nouveauté de "Last Of The English Roses" qui officie bien dans son rôle de single avec son mélange de pop et d'ambiances particulièrement mystérieuse. On retiendra aussi les nostalgiques et déchirantes "1939 Returning" et "Salome", ainsi que la plus belle depuis toujours : "Sheepskin Tearaway" en duo avec Dot Allison dont la douce voix vient accompagner celle impuissante du junky accablé. Au niveau des ambiances, "A Little Death Around The Eyes" fait son effet dans ce qui ressemble à quelque chose de cinématographique comme ce que les Last Shadow Puppets ont pu faire, tandis que "Sweet By And By" permet d'exprimer un penchant orienté vers le monde du cabaret.
Dommage malgré tout que la très naïve et entraînante "I Am The Rain" soit venue remplacer au dernier moment "Through The Looking Glass". Heureusement cette dernière, est jouée sur le DVD bonus qui accompagne l'édition spéciale de l'album. Peter Doherty y joue quelques morceaux de son album dans un studio vide et la qualité des prestations est assurée.
Il semble donc que Grace/Wastelands soit son oeuvre la plus accomplie et c'est un album qui déborde d'une passion captivante. Et comme d'habitude il ne cesse de grandir dans le coeur de celui qui l'écoute. La seule inconnue qui reste demeure celle-ci : maintenant que les vieilleries ont été remises au goût du jour, qu'en est-il du talent actuel de Peter Doherty ? Qu'en est-il de ses nouvelles compositions ? Réponse au prochain album que j'espère aussi réussi.
Très bon 16/20
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