Gallows
Orchestra Of Wolves |
Label :
In At Deep End |
||||
Le plus "corporate" des "punks" californiens, l'inénarrable Brett Gurewitz a encore eu le nez creux. Son label Epitaph a signé la petite perle hardcore du moment, les anglais de Gallows.
Originaires de Watford, berceau de Geri Halliwell et de Vinnie Jones, Gallows se situe du côté du second enfant prodigue de la ville. Le premier effort, Orchestra Of Wolves, est un petit bijou de punk hardcore bien gras, comme les américains savent si bien les concocter.
Car c'est bien du côté de Minor Threat, Black Flag ou plus récemment The Bronx que louchent les britons énervés.
D'entrée de jeu, "Kill The Rythm" donne la mesure: accords dissonnants, son énorme, hurlements rauques, cassures rythmiques (donc...), breaks de folie, deux minutes orgiaques qui justifient amplement le titre de l'album.
Les titres suivants, "In The Belly Of A Shark" et "Abandon Ship" notamment confirment les ambitions bruitistes du quintet et on se surprend à repenser à l'époque où Tim Armstrong (Rancid) n'était pas encore dealer de samples pour fabricants de shampooing, et hurlait en choeur avec Lars Frederiksen.
Mention spéciale aussi pour les tonitruants "Stay Cold" ou encore "Just because you sleep next to me doesn't mean you're safe", dont les structrures torturées et les sonorités métalliques ( au sens propre ) relancent une dynamique parfois répétitive.
Alors oui, bien sûr à la longue, difficile de trouver là une réelle source d'enthousiasme, le punk hardcore étant par essence limité en termes de créativité et d'inspiration, et le pire reste à venir si l'on considère que les louveteaux viennent de signer un gros contrat avec plein de zéros dedans avec Warner.
Mais ce premier album renoue avec la qualité première de tous les albums de punk hardcore importants: l'énergie, mec, l'énergie...
Originaires de Watford, berceau de Geri Halliwell et de Vinnie Jones, Gallows se situe du côté du second enfant prodigue de la ville. Le premier effort, Orchestra Of Wolves, est un petit bijou de punk hardcore bien gras, comme les américains savent si bien les concocter.
Car c'est bien du côté de Minor Threat, Black Flag ou plus récemment The Bronx que louchent les britons énervés.
D'entrée de jeu, "Kill The Rythm" donne la mesure: accords dissonnants, son énorme, hurlements rauques, cassures rythmiques (donc...), breaks de folie, deux minutes orgiaques qui justifient amplement le titre de l'album.
Les titres suivants, "In The Belly Of A Shark" et "Abandon Ship" notamment confirment les ambitions bruitistes du quintet et on se surprend à repenser à l'époque où Tim Armstrong (Rancid) n'était pas encore dealer de samples pour fabricants de shampooing, et hurlait en choeur avec Lars Frederiksen.
Mention spéciale aussi pour les tonitruants "Stay Cold" ou encore "Just because you sleep next to me doesn't mean you're safe", dont les structrures torturées et les sonorités métalliques ( au sens propre ) relancent une dynamique parfois répétitive.
Alors oui, bien sûr à la longue, difficile de trouver là une réelle source d'enthousiasme, le punk hardcore étant par essence limité en termes de créativité et d'inspiration, et le pire reste à venir si l'on considère que les louveteaux viennent de signer un gros contrat avec plein de zéros dedans avec Warner.
Mais ce premier album renoue avec la qualité première de tous les albums de punk hardcore importants: l'énergie, mec, l'énergie...
Très bon 16/20 | par Gérard Cousin |
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