Friends Of Dean Martinez
Wichita Lineman |
Label :
Glitterhouse |
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Lorsque l'on regarde vers le sud-ouest des Etats-Unis et que l'on prête une oreille suffisante aux musiques furtives et indépendantes, l'imposante présence de Howe Gelb, de Calexico et de leur bande de desperados, est incontournable. Ces gens-là se sont créés une identité forte et un son reconnaissable. Le problème principal de Friends Of Dean Martinez se situe ici : être arrivé un peu tard. Car une fois passé l'intro et l'électrique "Overload" nous voilà plongés en plein post-rock mariachis (dixit les membres de Calexico). Pedal steel à tous les étages, tempo ralenti, sont les seules originalités du combo. Alors, la question qui brûle les lèvres : comment s'en sortent-ils ?
C'est l'art de la cover qui va sûrement pousser l'auditeur à revenir vers ce disque car "Tennesse Waltz" et "Wichita Lineman" sont assurément les réussites de cet album. Ces deux titres sont en effet traités avec respect mais ils sont également bien imbibés de l'atmosphère dégagée par le groupe. Pour le reste on navigue à vue entre Set Fire To Flames et Calexico, le mélange étant mal dosé, l'ennui nous surprend à plusieurs reprises. Dommage car l'idée semblait bonne et la maîtrise instrumentale est parfaitement assumée. Un manque cruel d'âme et de cœur est manifestement à l'origine de l'échec de la plupart des morceaux. Et l'on se dit que l'on est passé pas loin de quelque chose de touchant. Les petits oiseaux entendus sur "In The Wire" n'auront pas suffit à nous faire atteindre la plénitude.
C'est l'art de la cover qui va sûrement pousser l'auditeur à revenir vers ce disque car "Tennesse Waltz" et "Wichita Lineman" sont assurément les réussites de cet album. Ces deux titres sont en effet traités avec respect mais ils sont également bien imbibés de l'atmosphère dégagée par le groupe. Pour le reste on navigue à vue entre Set Fire To Flames et Calexico, le mélange étant mal dosé, l'ennui nous surprend à plusieurs reprises. Dommage car l'idée semblait bonne et la maîtrise instrumentale est parfaitement assumée. Un manque cruel d'âme et de cœur est manifestement à l'origine de l'échec de la plupart des morceaux. Et l'on se dit que l'on est passé pas loin de quelque chose de touchant. Les petits oiseaux entendus sur "In The Wire" n'auront pas suffit à nous faire atteindre la plénitude.
Passable 11/20 | par Hpl |
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