The Olivia Tremor Control
Music From The Unrealized Film Script, Dusk At Cubist Castle |
Label :
Flydaddy |
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Ça commençait si bien c't'histoire. Une bien belle ribambelle de psychés mélopées, frise bombée au LSD, qui montrait que ces gens-là avaient beaucoup écouté les Beatles (sage décision), le Double Blanc ("Dear Prudence", "Glass Onion"...) plus quelques autres pépites immaculées ("Strawberry Fields Forever", "I Am The Walrus"...). Le tout produit par un Robert Schneider en rut, véritable Joe Meek réincarné captant les sons d'un nouveau 'nouveau monde'. Youpi hourra.
Ah c'était tellement bien parti. Un Beatles-like suintant de brillante créativité. 'Que du bonheur' comme dit la télé-réalité. Mais ça c'était trop espérer et peut-être oublier que les Beatles (enfin John et Yoko) c'est aussi "Revolution 9", morceau 'avant-gardiste' (faut le dire en toussant) d'une affolante bêtise. Dans leur dévotion fab fourienne, ce sont-ils dit 'cool, faut faire pareil' ? Peut-être bien que oui, peut-être bien... Enfin voilà, ce qui ne devait pas arriver arriva, la machine à rêve s'enraya.
Passé la dizaine de merveilles, The Olivia Tremor Control niquait alors son premier album en entamant ces "Green Typewriters". 10 morceaux très courts ou très longs, qui vont progressivement du 'sympa' au 'j'ai connu des marteaux-piqueurs plus passionnant'. Petit à petit, ça se vide de substance, ça vibre, ça souffle, ça distord, ça fait beaucoup de bruit pour rien. De la caca-phonie que le groupe essaye bien ici et là de rattraper sur la fin, parfois en beauté ("I Can Smell The Leaves", "The Gravity Car", féérie, féérie...), mais le mal est fait. Déçu on est, c'est irrémédiable.
Malgré ça, dur même après 6 cafés et une intervention d'Eric Zemmour à la télé, d'être suffisamment remonté pour dénigrer. Music From The Unrealized Film Script, Dusk At Cubist Castle (qui dit mieux ?) n'est pas mauvais, juste gâché par d'inconscients surdoués. Et ça, ça se pardonne facilement.
Ah c'était tellement bien parti. Un Beatles-like suintant de brillante créativité. 'Que du bonheur' comme dit la télé-réalité. Mais ça c'était trop espérer et peut-être oublier que les Beatles (enfin John et Yoko) c'est aussi "Revolution 9", morceau 'avant-gardiste' (faut le dire en toussant) d'une affolante bêtise. Dans leur dévotion fab fourienne, ce sont-ils dit 'cool, faut faire pareil' ? Peut-être bien que oui, peut-être bien... Enfin voilà, ce qui ne devait pas arriver arriva, la machine à rêve s'enraya.
Passé la dizaine de merveilles, The Olivia Tremor Control niquait alors son premier album en entamant ces "Green Typewriters". 10 morceaux très courts ou très longs, qui vont progressivement du 'sympa' au 'j'ai connu des marteaux-piqueurs plus passionnant'. Petit à petit, ça se vide de substance, ça vibre, ça souffle, ça distord, ça fait beaucoup de bruit pour rien. De la caca-phonie que le groupe essaye bien ici et là de rattraper sur la fin, parfois en beauté ("I Can Smell The Leaves", "The Gravity Car", féérie, féérie...), mais le mal est fait. Déçu on est, c'est irrémédiable.
Malgré ça, dur même après 6 cafés et une intervention d'Eric Zemmour à la télé, d'être suffisamment remonté pour dénigrer. Music From The Unrealized Film Script, Dusk At Cubist Castle (qui dit mieux ?) n'est pas mauvais, juste gâché par d'inconscients surdoués. Et ça, ça se pardonne facilement.
Bon 15/20 | par Sirius |
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