The Blue Angel Lounge
The Blue Angel Lounge |
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Autoproduit |
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En 1965, Nico donna ses premières prestations au Blue Angel Lounge, un club new yorkais. C'est donc en hommage à sa célèbre compatriote qu'est nommé le Blue Angel Lounge, formé en 2004 à Hagen.
Formation psychédélique, le quintette allemand se démarque de ses pairs sur la forme, en effet leur atmosphère lunaire et nébuleuse évoque le romantisme noir des poètes maudits. La dimension onirique des anges bleus tient en grande partie à un chant énigmatique, désabusé et pénétrant : une voix spectrale dont la complainte hante et donne des frissons.
Mais de quoi parlent donc ces âmes en peine? De solitude, souffrance, addiction, mort et d'amour bien sûr...
Lentement mais sûrement, "Looming Solid Massive Steamer" fait s'obscurcir l'horizon et s'amonceller de précieuses aspérités, telles de petites étoiles lévitatives, avant que le tambourin de "Ashes Round The Skull" ne nous électrise et nous stimule dans notre ascension.
Si Nico était la "marraine" des Black Angels, cousins éloignés du combo de Hagen, l'icône allemande est assurément le mentor du quintette qui lui dédie le morceau "Desertshore", vibrant hommage d'une beauté glacée et vénéneuse.
Outre le fantôme récurrent de Nico, on distingue au firmament du Blue Angel Lounge les ombres du Velvet Underground, de Spacemen 3 ou encore de Joy Division et l'on se trouve ainsi tiraillé entre rêverie narcotique ("Orange In Green") ("A Hundred Years In Love") et désillusion cinglante ("In Cold Water", "The God"), le tout marqué d'un élégant lyrisme.
"I fear the devil in me" semble bien être la devise de ces troubadours tourmentés.
Il s'exhale de ces dix titres un parfum grisant et envoûtant que chaque écoute rend plus délectable et entêtant.
Gageons que le "soleil noir" de ces princes d'outre-rhin nous aveuglera encore et encore...
Formation psychédélique, le quintette allemand se démarque de ses pairs sur la forme, en effet leur atmosphère lunaire et nébuleuse évoque le romantisme noir des poètes maudits. La dimension onirique des anges bleus tient en grande partie à un chant énigmatique, désabusé et pénétrant : une voix spectrale dont la complainte hante et donne des frissons.
Mais de quoi parlent donc ces âmes en peine? De solitude, souffrance, addiction, mort et d'amour bien sûr...
Lentement mais sûrement, "Looming Solid Massive Steamer" fait s'obscurcir l'horizon et s'amonceller de précieuses aspérités, telles de petites étoiles lévitatives, avant que le tambourin de "Ashes Round The Skull" ne nous électrise et nous stimule dans notre ascension.
Si Nico était la "marraine" des Black Angels, cousins éloignés du combo de Hagen, l'icône allemande est assurément le mentor du quintette qui lui dédie le morceau "Desertshore", vibrant hommage d'une beauté glacée et vénéneuse.
Outre le fantôme récurrent de Nico, on distingue au firmament du Blue Angel Lounge les ombres du Velvet Underground, de Spacemen 3 ou encore de Joy Division et l'on se trouve ainsi tiraillé entre rêverie narcotique ("Orange In Green") ("A Hundred Years In Love") et désillusion cinglante ("In Cold Water", "The God"), le tout marqué d'un élégant lyrisme.
"I fear the devil in me" semble bien être la devise de ces troubadours tourmentés.
Il s'exhale de ces dix titres un parfum grisant et envoûtant que chaque écoute rend plus délectable et entêtant.
Gageons que le "soleil noir" de ces princes d'outre-rhin nous aveuglera encore et encore...
Excellent ! 18/20 | par Lady Godiva |
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