Damon & Naomi
The Earth Is Blue |
Label :
Acuarela |
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Tous les fans de Galaxie 500 se doutaient qu'après la mort il y a une vie, et ce grâce à Dean Wareham et ses excellents Luna. On sait avec certitude aujourd'hui que ce n'est pas une vie mais deux que peut générer une mort. Chose plus rare, on apprend qu'une section rythmique d'un groupe indépendant devenu culte peut se libérer totalement pour devenir un vrai groupe. Naomi Yang et Damon Krukowski après une longue période d'absence ou de quasi absence (l'épisode Pierre Etoile étant resté très discret) reviennent avec la ferme intention de prolonger la magie inhérente de leur ancienne formation.
Mais prolonger ne signifie pas copier, et si "While My Guitar Gently Weeps" de George Harrison et "Araça Azul" de Caetano Veloso sacrifient au rite de la reprise, les similitudes sont presque inexistantes. Ici le duo a travaillé dur sur les mélodies, enveloppant chaque chanson d'un écrin de douceur et de pureté. La voix de Naomi est devenue plus pure, plus envoûtante et croise toujours avec bonheur celle de son compagnon, plus hésitante et fragile. L'apport d'autres instruments comme trompette, saxo ou piano vient colorer l'ensemble de nuances légères et vaporeuses.
Les sucreries telles que "A Second Life" foisonnent et donnent l'envie d'ouvrir grand les fenêtres sur la campagne juste pour profiter d'une journée finissante de début d'automne, même si parfois un orage lointain (The Robot Speaks) se fait entendre. L'anticyclone veille sur ces deux-là, tant mieux.
Mais prolonger ne signifie pas copier, et si "While My Guitar Gently Weeps" de George Harrison et "Araça Azul" de Caetano Veloso sacrifient au rite de la reprise, les similitudes sont presque inexistantes. Ici le duo a travaillé dur sur les mélodies, enveloppant chaque chanson d'un écrin de douceur et de pureté. La voix de Naomi est devenue plus pure, plus envoûtante et croise toujours avec bonheur celle de son compagnon, plus hésitante et fragile. L'apport d'autres instruments comme trompette, saxo ou piano vient colorer l'ensemble de nuances légères et vaporeuses.
Les sucreries telles que "A Second Life" foisonnent et donnent l'envie d'ouvrir grand les fenêtres sur la campagne juste pour profiter d'une journée finissante de début d'automne, même si parfois un orage lointain (The Robot Speaks) se fait entendre. L'anticyclone veille sur ces deux-là, tant mieux.
Très bon 16/20 | par Hpl |
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