Vialka
Curiosities Of Popular Customs |
Label :
VIA |
||||
Oh, le beau petit ovni que voilà! Entre un concert à Moscou et l'autre à Porto, les deux trublions de Vialka enregistrent en quelques jours, quelque part en Midi-Pyrénées et en compagnie de l'artiste contemporain Bob Drake, ce "Curiosités des Coutumes Populaires" absolument jubilatoire.
Eric Boros et Marylise Frecheville sont de vrais musiciens voyageurs, des punk-dada bohèmes. En les écoutant, je ne sais pas si on peut parler de math-rock enregistré à la ferme ou de musique trad karscherisée. Bien sûr les premières écoutes peuvent laisser un temps perplexe. Une fois apprivoisée la bête, difficile de résister au son de ce duo francophone batterie-chant / guitare barytone. Marylise chante ou braille (en français, anglais, allemand et chinois) de sa voix de diva-ogresse tout en balançant sur sa batterie des trucs super techniques, tandis que son acolyte l'accompagne à la gratte, avec une variété de jeu hallucinante conjuguée à un son tout simple et crado. Vialka, c'est en vrac des structures alambiquées, déconstructions rythmiques enchaînées brutalement par des explosions tribales furieuses, connerie scatologique pure (l'hilarant "Shitty Monkeys"), ritournelles populaires inoffensives transfigurées dans une énergie hardcore, tout ceci joué avec une technique impressionnante et bonne faculté d'improvisation.
Les morceaux sont longs (généralement entre 5 et 7 minutes), et on ne jamais trop ce qui va se passer. Pour peu qu'on l'écoute en forme (car dans le cas contraire, c'est le mal de crâne assuré), ce petit disque sorti de nulle part est une véritable bouffée d'inventivité.
Ce disque sent la campagne, la gadoue, le fumier, les caves et les champs à perte de vue. C'est une relecture minimale et survoltée, au son très brut, des musiques confidentielles du monde entier, qui se mélangent, pour obtenir une pâte sonore radicale et montée sur ressorts. Le cerveau vrillé par cette poignée de titres, ce n'est pas la reprise finale de la chanson chinoise "Kang Ding Town" qui nous renseignera particulièrement sur l'endroit où nous nous trouvons...
Eric Boros et Marylise Frecheville sont de vrais musiciens voyageurs, des punk-dada bohèmes. En les écoutant, je ne sais pas si on peut parler de math-rock enregistré à la ferme ou de musique trad karscherisée. Bien sûr les premières écoutes peuvent laisser un temps perplexe. Une fois apprivoisée la bête, difficile de résister au son de ce duo francophone batterie-chant / guitare barytone. Marylise chante ou braille (en français, anglais, allemand et chinois) de sa voix de diva-ogresse tout en balançant sur sa batterie des trucs super techniques, tandis que son acolyte l'accompagne à la gratte, avec une variété de jeu hallucinante conjuguée à un son tout simple et crado. Vialka, c'est en vrac des structures alambiquées, déconstructions rythmiques enchaînées brutalement par des explosions tribales furieuses, connerie scatologique pure (l'hilarant "Shitty Monkeys"), ritournelles populaires inoffensives transfigurées dans une énergie hardcore, tout ceci joué avec une technique impressionnante et bonne faculté d'improvisation.
Les morceaux sont longs (généralement entre 5 et 7 minutes), et on ne jamais trop ce qui va se passer. Pour peu qu'on l'écoute en forme (car dans le cas contraire, c'est le mal de crâne assuré), ce petit disque sorti de nulle part est une véritable bouffée d'inventivité.
Ce disque sent la campagne, la gadoue, le fumier, les caves et les champs à perte de vue. C'est une relecture minimale et survoltée, au son très brut, des musiques confidentielles du monde entier, qui se mélangent, pour obtenir une pâte sonore radicale et montée sur ressorts. Le cerveau vrillé par cette poignée de titres, ce n'est pas la reprise finale de la chanson chinoise "Kang Ding Town" qui nous renseignera particulièrement sur l'endroit où nous nous trouvons...
Très bon 16/20 | par Sam lowry |
En ligne
562 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages