Cotton Mather
Kon Tiki |
Label :
Copper |
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On peut penser ce qu'on veut d'Oasis (baltringues, plagiaires, demeurés, banga...), mais les frères Gallagher, aussi condamnables qu'ils peuvent l'être, ont au moins une chose qui fera toujours objection à leur procès : leur bon goût. Un bon goût qu'ils ne se lasseront jamais d'afficher, parfois même en première partie.
En 1997, Noel découvrait émerveillé Kon Tiki et s'empressait de le faire savoir. S'ensuivit champagne et petits fours pour Cotton Mather en pays d'Oasis. Des Anglouilles hypra-réceptifs car sans nul doute flattés de voir qu'une bande de ploucs du Texas, soient autant pétris par le génie de leurs 4 héros nationaux. 'She Loves You Yeah Yeah Yeah'... Du moindre arrangement au chanteur qui ne peut piailler autrement qu'en imitant feu Lennon, presque tout ici fait penser aux Beatles. Particulièrement ceux de Revolver. Mais, exploit, et donc intérêt du truc, sans que cela tourne pour autant au pastiche, à la vaine parodie.
Kon Tiki est à Revolver ce que W9 est à M6 : un décalque, forcément un peu grossier, forcément privé d'un certain génie inaccessible, mais qui à force de coups de crayons, de gommages légers, de retouches diverses, évoque mais ne ressemble plus vraiment. Comme si les Beatles avaient viré George Martin pour embaucher Ric Ocasek. Uchronie musicale assez fascinante qui donne ce recueil intégral de power pop léchée par des babines psyché. Sans langue râpeuse ou haleine de chameau. Ici tout est parfait.
Que ce soit en doucerie acoustique ou appel énervé à rêver ("Vegetable Row", s'il ne doit en rester qu'un), l'affaire est entendue : Kon Tiki est certainement l'un des meilleurs albums du genre. Le genre d'album qui nous fait croire que les années 90 n'ont peut-être pas été aussi terribles que les Smashing Pumpkins le laissent pourtant deviner.
En 1997, Noel découvrait émerveillé Kon Tiki et s'empressait de le faire savoir. S'ensuivit champagne et petits fours pour Cotton Mather en pays d'Oasis. Des Anglouilles hypra-réceptifs car sans nul doute flattés de voir qu'une bande de ploucs du Texas, soient autant pétris par le génie de leurs 4 héros nationaux. 'She Loves You Yeah Yeah Yeah'... Du moindre arrangement au chanteur qui ne peut piailler autrement qu'en imitant feu Lennon, presque tout ici fait penser aux Beatles. Particulièrement ceux de Revolver. Mais, exploit, et donc intérêt du truc, sans que cela tourne pour autant au pastiche, à la vaine parodie.
Kon Tiki est à Revolver ce que W9 est à M6 : un décalque, forcément un peu grossier, forcément privé d'un certain génie inaccessible, mais qui à force de coups de crayons, de gommages légers, de retouches diverses, évoque mais ne ressemble plus vraiment. Comme si les Beatles avaient viré George Martin pour embaucher Ric Ocasek. Uchronie musicale assez fascinante qui donne ce recueil intégral de power pop léchée par des babines psyché. Sans langue râpeuse ou haleine de chameau. Ici tout est parfait.
Que ce soit en doucerie acoustique ou appel énervé à rêver ("Vegetable Row", s'il ne doit en rester qu'un), l'affaire est entendue : Kon Tiki est certainement l'un des meilleurs albums du genre. Le genre d'album qui nous fait croire que les années 90 n'ont peut-être pas été aussi terribles que les Smashing Pumpkins le laissent pourtant deviner.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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