Doomriders
Black Thunder |
Label :
Deathwish Inc. |
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Les cavaliers de la malédiction, et puis quoi encore? Soit on cherche à nous faire gober des salades monstrueuse, soit, et c'est plus vraisemblable, on se fout carrément de notre tronche. Mais ce que ça peut être bon.
Si on passe outre cette pochette au mauvais goût affligeant et ce titre de seconde zone, ou alors qu'on en rigole comme il se doit, on trouvera là un véritable mille-feuilles, fourre-tout mais cuisiné avec passion. En atteste l'ouverture "Black Thunder", joué avec un entrain communicatif propre à faire chavirer le délicat coeur de tout fan de Thin Lizzy ou de Converge (dont le bassiste/hurleur Nate Newton est issu). Ou des deux.
Globalement, on navigue entre hard rock testiculé (le tubesque "Midnight Eye" qui voit l'utilisation du chant clair se subordonner à la cavalcade héroïque ou encore "The Chase" qui combine basse/marteau piqueur et riff en rip-off de Blues For The Red Sun) et le rentre dedans le plus brut de décoffrage (l'assaut crust "Fuck This Shit" ou les sauvages mais pas denués de rock'n'roll "Worthless" ou "Drag Them Down").
Si le chant à l'arraché de Newton peut en rebuter quelques-uns, tant pis. Car on est très loin du monocorde souvent inhérents aux musiques dites heavy, chacune des couches de ce mille-feuilles a en effet sa propre saveur (les harmonies de guitare de "The Long Walk", l'intro groovy basse/batterie de "Deathbox" ou encore le doom psyché (nom du groupe oblige) de "Voice of Fire" en guise de final).
Doomriders, ou comment remettre au goût du jour le bon vieux hard rock des familles. Le tout avec une spontanéité qui décoiffe. Keep Rockin' in a Free World, dudes. Et vous me resservirez une Niçoise, merci.
Si on passe outre cette pochette au mauvais goût affligeant et ce titre de seconde zone, ou alors qu'on en rigole comme il se doit, on trouvera là un véritable mille-feuilles, fourre-tout mais cuisiné avec passion. En atteste l'ouverture "Black Thunder", joué avec un entrain communicatif propre à faire chavirer le délicat coeur de tout fan de Thin Lizzy ou de Converge (dont le bassiste/hurleur Nate Newton est issu). Ou des deux.
Globalement, on navigue entre hard rock testiculé (le tubesque "Midnight Eye" qui voit l'utilisation du chant clair se subordonner à la cavalcade héroïque ou encore "The Chase" qui combine basse/marteau piqueur et riff en rip-off de Blues For The Red Sun) et le rentre dedans le plus brut de décoffrage (l'assaut crust "Fuck This Shit" ou les sauvages mais pas denués de rock'n'roll "Worthless" ou "Drag Them Down").
Si le chant à l'arraché de Newton peut en rebuter quelques-uns, tant pis. Car on est très loin du monocorde souvent inhérents aux musiques dites heavy, chacune des couches de ce mille-feuilles a en effet sa propre saveur (les harmonies de guitare de "The Long Walk", l'intro groovy basse/batterie de "Deathbox" ou encore le doom psyché (nom du groupe oblige) de "Voice of Fire" en guise de final).
Doomriders, ou comment remettre au goût du jour le bon vieux hard rock des familles. Le tout avec une spontanéité qui décoiffe. Keep Rockin' in a Free World, dudes. Et vous me resservirez une Niçoise, merci.
Très bon 16/20 | par Drazorback |
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