Titus Andronicus
The Airing Of Grievances |
Label :
Troubleman Unlimited |
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Ça commence comme un mauvais bootleg d'un clone des Replacements. Pleurnicherie acoustique enregistrée à 3 chambres et 2 couloirs d'ici. Puis bam la cavalerie saturée déboule fracassée. Comme si un groupe d'ivrognes type fête de la musique, s'attaquait au répertoire d'Arcade Fire. Rock paillard, suant et criard.
On ne s'attend pas à ça de la part d'un groupe qui vole son nom à Shakespeare et nomme ses chansons "Albert Camus" ou encore mieux, "Upon Viewing Brueghel's Landscape With The Fall Of Icarus". Humour d'étudiant... Le contenu lui, se joue de l'esprit et préfère attaquer direct les tripes. Avec en première ligne, un 'chanteur' qui a exactement la même voix que moi sous la douche quand, pris par les vapeurs étouffantes (j'aime bien quand c'est brûlant) et le parfum délicat de mon Adidas Sport, j'entonne une version white trash de "Blue Suede Shoes" (version dont je suis assez fier je dois dire). Ce n'est plus chanter, c'est gueuler, gueuler à s'en brûler le larynx (et qu'on ne me dise plus que Pete Doherty a une sale voix).
C'est spécial comme dirait l'autre. Mais pour peu qu'on ait envie de brasser le gerbillon un samedi soir avec ses potes païens, c'est plutôt l'idéal. Dans le genre, The Airing Of Grievances c'est de la lessiveuse qui tourne à 88 miles à l'heure. Une seule pause clope dans ce manège interdit (la shoegaze amoureuse "No Future"), sinon pas le temps de s'essuyer les aisselles, ça envoie épileptique. Mais pas bourrin pour autant. Trop de mélodies brillantes, trop de refrains catchy, trop de wouhouhou. C'est de la rage, mais de la rage emberlificotée dans une toile poppy. On dit bravo.
Titus Andronicus nous rappelle ô combien la musique est un cri qui vient de l'intérieur, qui fait rire les enfants mais pas les dictateurs, po na ba mboka nionso pe na pikolo nionso. Salutaire.
On ne s'attend pas à ça de la part d'un groupe qui vole son nom à Shakespeare et nomme ses chansons "Albert Camus" ou encore mieux, "Upon Viewing Brueghel's Landscape With The Fall Of Icarus". Humour d'étudiant... Le contenu lui, se joue de l'esprit et préfère attaquer direct les tripes. Avec en première ligne, un 'chanteur' qui a exactement la même voix que moi sous la douche quand, pris par les vapeurs étouffantes (j'aime bien quand c'est brûlant) et le parfum délicat de mon Adidas Sport, j'entonne une version white trash de "Blue Suede Shoes" (version dont je suis assez fier je dois dire). Ce n'est plus chanter, c'est gueuler, gueuler à s'en brûler le larynx (et qu'on ne me dise plus que Pete Doherty a une sale voix).
C'est spécial comme dirait l'autre. Mais pour peu qu'on ait envie de brasser le gerbillon un samedi soir avec ses potes païens, c'est plutôt l'idéal. Dans le genre, The Airing Of Grievances c'est de la lessiveuse qui tourne à 88 miles à l'heure. Une seule pause clope dans ce manège interdit (la shoegaze amoureuse "No Future"), sinon pas le temps de s'essuyer les aisselles, ça envoie épileptique. Mais pas bourrin pour autant. Trop de mélodies brillantes, trop de refrains catchy, trop de wouhouhou. C'est de la rage, mais de la rage emberlificotée dans une toile poppy. On dit bravo.
Titus Andronicus nous rappelle ô combien la musique est un cri qui vient de l'intérieur, qui fait rire les enfants mais pas les dictateurs, po na ba mboka nionso pe na pikolo nionso. Salutaire.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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