Architect
All Is Not Lost |
Label :
Black Market Activities |
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Que cet album fait mal... mais que cet album fait du bien !
All Is Not Lost ou le premier opus d'un groupe qui s'affirme d'ores et déjà dans un genre que Botch avait déjà poussé dans ses retranchements. Tout est désormais dit... Architect évolue donc au sein d'un hardcore (ou dans ce cas précis un metalcore pour les amoureux des étiquettes) tout en violence et en hargne... cela va sans dire !
Voilà donc onze titres (ou plutôt huit s'il on exclut les courts interludes que constituent "11", "13" et "33), qui vous prennent à la gorge et aux tripes et ne lâchent prise qu'après une demi-heure bien éreintante. C'est donc le programme que ces Américains nous ont concocté.
Malheur ! Je n'aurais donc pas attendu la fin de la deuxième ligne pour citer Botch (mais j'aurais tout aussi pu citer l'influence des fous furieux de Coalesce). C'est qu'ici, la filiation est en effet évidente dès les premiers instants de "The Awakening", (premier morceau à la rage particulièrement salvatrice), pour qui a laissé traîner ses oreilles sur les album du regretté groupe de Seattle. Avec des riffs lourds et noirs qui n'auraient donc certainement pas renié Brian Cook, des démonstrations de puissance et de tension jouissives (ah ce terrible "Sic Semper Tyrannis" !) et une section rythmique qui pour l'occasion ne s'emmerde pas à faire dans la surenchère technique outrancière (ce qui est souvent malheureusement le péché mignon de ce genre de formations) mais qui frappe juste (et TRES fort évidemment !), le combo de Syracuse a manifestement a tout compris. Il faut donc frapper direct, fort et s'il est possible de faire tout ça avec un peu d'aisance et de classe, ce n'est pas plus mal ! Et cet album en est un cas d'école.
Cerise sur ce tempétueux gâteau, Architect se permet de clore cet album avec un "The Giving Tree", démontrant les capacités du groupe à varier les atmosphères. Oui, Architect est en mesure de ralentir la machine sans pour autant perdre de sa rage et/ou de sa puissance tout en affirmant ses relents post-hardcore.
Manifestement, un grand album dans le genre. Et qui plus est : all is definitively not lost !!! Qu'on se le dise !
All Is Not Lost ou le premier opus d'un groupe qui s'affirme d'ores et déjà dans un genre que Botch avait déjà poussé dans ses retranchements. Tout est désormais dit... Architect évolue donc au sein d'un hardcore (ou dans ce cas précis un metalcore pour les amoureux des étiquettes) tout en violence et en hargne... cela va sans dire !
Voilà donc onze titres (ou plutôt huit s'il on exclut les courts interludes que constituent "11", "13" et "33), qui vous prennent à la gorge et aux tripes et ne lâchent prise qu'après une demi-heure bien éreintante. C'est donc le programme que ces Américains nous ont concocté.
Malheur ! Je n'aurais donc pas attendu la fin de la deuxième ligne pour citer Botch (mais j'aurais tout aussi pu citer l'influence des fous furieux de Coalesce). C'est qu'ici, la filiation est en effet évidente dès les premiers instants de "The Awakening", (premier morceau à la rage particulièrement salvatrice), pour qui a laissé traîner ses oreilles sur les album du regretté groupe de Seattle. Avec des riffs lourds et noirs qui n'auraient donc certainement pas renié Brian Cook, des démonstrations de puissance et de tension jouissives (ah ce terrible "Sic Semper Tyrannis" !) et une section rythmique qui pour l'occasion ne s'emmerde pas à faire dans la surenchère technique outrancière (ce qui est souvent malheureusement le péché mignon de ce genre de formations) mais qui frappe juste (et TRES fort évidemment !), le combo de Syracuse a manifestement a tout compris. Il faut donc frapper direct, fort et s'il est possible de faire tout ça avec un peu d'aisance et de classe, ce n'est pas plus mal ! Et cet album en est un cas d'école.
Cerise sur ce tempétueux gâteau, Architect se permet de clore cet album avec un "The Giving Tree", démontrant les capacités du groupe à varier les atmosphères. Oui, Architect est en mesure de ralentir la machine sans pour autant perdre de sa rage et/ou de sa puissance tout en affirmant ses relents post-hardcore.
Manifestement, un grand album dans le genre. Et qui plus est : all is definitively not lost !!! Qu'on se le dise !
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
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