Plasticland
Make Yourself A Happening Machine : A Collection Of |
Label :
Rykodisc |
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Si l'on devait faire de l'excellente longbox Rhino (pléonasme) consacrée aux 'enfants des Nuggets', une shortbox, genre 10 titres, on ne pourrait se passer d'y inclure le premier single de Plasticland, "Mink Dress". Un chanteur barrettien en diable (ou en ange, façon de voir) qui psalmodie dans le vague, un orgue lobotome, et c'est le dessein pysché qui s'offre à nous.
Dans le genre, qu'il soit néo ou non, assurément l'une des meilleures choses. Et il ne se sont pas arrêtés là. Plasticland aura poursuivi son art majeur sur une poignée garnie d'albums, ep et singles. Tous difficilement trouvables à prix raisonnable. Sort commun aux groupes qui ne faisaient parler d'eux qu'en page 3 des fanzines à visée psyché-garage. Mais parce que, quoi qu'on en pense, nous vivons une époque formidable, le groupe de Milwaukee a bénéficié du miracle compilé. La dernière en date : Make Yourself a Happening Machine et sa pochette qui fait mal aux yeux quand on la regarde trop longtemps. 30 titres (ouille) et un regret, énorme : pas de "Mink Dress". Snif mais passons. Passons parce que le reste fait oublier.
Alors que la scène revival américaine, label Paisley en tête, ne jurait que par ses propres ancêtres, Plasticland avait la particularité affirmée de laisser flâner son inspiration (et ses fringues aussi) du côté de Carnaby Street. Quand Londres swinguait déchirée au rythme des Tomorrow, Creation et autres Pink Floyd. Tout en mélodies pop et guitares déflagrées. Vicieux ("Office Skills", hum... j'en veux encore) ou ébahi ("Sections"), on s'y croirait. Ils osent même le pastiche mod à la sauce soul ("Go A Gogo Time"). Un amour au drapeau Union Jack, qui les a conduit à recruter vers la fin des années 80 le légendaire Twink (comme quoi, y en a qui réalisent leurs rêves).
L'ex-batteur des Pretty Things vient poser ses mots parlés sur fond saturé ("Iris Of The Waterfall") et c'est presque déjà la fin de cette compilation guycarliesque. Miam et burp. Donc whaou.
Dans le genre, qu'il soit néo ou non, assurément l'une des meilleures choses. Et il ne se sont pas arrêtés là. Plasticland aura poursuivi son art majeur sur une poignée garnie d'albums, ep et singles. Tous difficilement trouvables à prix raisonnable. Sort commun aux groupes qui ne faisaient parler d'eux qu'en page 3 des fanzines à visée psyché-garage. Mais parce que, quoi qu'on en pense, nous vivons une époque formidable, le groupe de Milwaukee a bénéficié du miracle compilé. La dernière en date : Make Yourself a Happening Machine et sa pochette qui fait mal aux yeux quand on la regarde trop longtemps. 30 titres (ouille) et un regret, énorme : pas de "Mink Dress". Snif mais passons. Passons parce que le reste fait oublier.
Alors que la scène revival américaine, label Paisley en tête, ne jurait que par ses propres ancêtres, Plasticland avait la particularité affirmée de laisser flâner son inspiration (et ses fringues aussi) du côté de Carnaby Street. Quand Londres swinguait déchirée au rythme des Tomorrow, Creation et autres Pink Floyd. Tout en mélodies pop et guitares déflagrées. Vicieux ("Office Skills", hum... j'en veux encore) ou ébahi ("Sections"), on s'y croirait. Ils osent même le pastiche mod à la sauce soul ("Go A Gogo Time"). Un amour au drapeau Union Jack, qui les a conduit à recruter vers la fin des années 80 le légendaire Twink (comme quoi, y en a qui réalisent leurs rêves).
L'ex-batteur des Pretty Things vient poser ses mots parlés sur fond saturé ("Iris Of The Waterfall") et c'est presque déjà la fin de cette compilation guycarliesque. Miam et burp. Donc whaou.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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